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Décès de Henry Dunant, c’est en 1910.
À l’occasion d’un voyage d’affaires, Henri Dunant visite en juin 1859 le champ de bataille de Solferino. Ce banquier genevois de 31 ans s’indigne alors du sort fait aux blessés et organise de premiers secours.
De retour à Genève, il lance un appel à l’opinion européenne dans un livre intitulé : Un souvenir de Solferino. Lui-même s’entretient avec l’empereur Napoléon III.
Avec quatre amis genevois, il crée le 17 juillet 1863 une organisation internationale et neutre destinée à secourir les victimes de guerre, le Comité International de la Croix-Rouge(CICR). Son nom lui vient de son symbole, le drapeau de la Suisse inversé, soit une croix rouge sur fond blanc.
Le comité réunit le 26 octobre 1863 une conférence internationale qui aboutit le 22 août 1864 à la signature de la première Convention de Genève «pour l’amélioration du sort des militaires blessés dans les armées en campagne».
La suite est plus triste. Ruiné en 1867 par de mauvaises affaires en Algérie, Henry Dunant est chassé de la Croix-Rouge et renié par ses anciens amis. En 1895, alors que chacun l’a oublié et le croit mort, un journaliste recueille et publie ses souvenirs.
Le voilà si brusquement réhabilité qu’il reçoit en 1901 le premier Prix Nobel de la Paix. Meurtri, il ne daigne pas aller le chercher et s’éteint quelques années plus tard dans la solitude et une relative pauvreté.