Jean Claude's news

"Le moment présent a un avantage sur tous les autres : il nous appartient." (Charles Caleb Colton)

 
  • Accueil
  • > Archives pour le Mercredi 9 février 2011

EGLISE NOTRE-DAME-DE-BONSECOURS NANCY (54) [2] 9 février, 2011

Classé dans : CHAPELLES, EGLISES, CATHEDRALES — jcn54 @ 9:46

L’étroite nef, n’en est pas moins haute de 18 mètres, coupée par une arcade surbaissée dominée par la voûte. Les murs sont couverts d’un revêtement de stuc coloré, aux motifs géométriques, donnant l’apparence du marbre et d’un arc triomphal tendu de fausses draperies. Cette réalisation est l’œuvre de Louis et Nicolas Manciaux qui travaillèrent longtemps dans les châteaux de Stanislas. Les voûtes sont en 1742 décorées par le peintre Joseph Gilles, dit « le Provençal », les fresques restaurées en 1853 par Bourdier. Ces représentations sont consacrées dans la première travée à l’Annonciation, dans la seconde et troisième travée à l’Assomption et dans la quatrième à l’Immaculée-Conception. Les lunettes sont décorées d’emblèmes de Marie. Les fresques de Bonsecours témoignent de la diversité culturelle de l’époque des lumières, avec des influences venues de France, d’Italie, conformes au goût de Stanislas.

int1.jpg

La chaire est très ouvragée, et d’un travail délicat. Elle repose sur un support fait de quatre branches de style Louis XV, qui se terminent par des symboles des évangélistes. Ces quatre panneaux sont ornés de bas-reliefs représentant le Sauveur entouré des apôtres et trois des évangélistes, Saint Mathieu, Saint Marc et Saint Jean. Sur le dossier est figurée la scène du Calvaire. L’abat-voix est soutenu par deux palmiers qui se courbent et forment une console.

De belles grilles bordaient naguère la coursive, elles ont été enlevées à la Révolution; il ne reste plus aujourd’hui que la grille du sanctuaire au chiffre de Stanislas Leszczynski (S.R.L.L.) que l’on attribue au serrurier Jean Lamour.

int2.jpg

Catherine Opalinska

Le premier monument installé en 1749 côté droit (côté de l’évangile) pour la reine Catherine Opalinska qui mourut le 19 mars 1747. Stanislas commande le mausolée à Nicolas-Sébastien Adam, qui travaillait à Paris et jouissait d’une grande vogue. La famille Adam était déjà bien connue à Nancy car il était le fils du sculpteur nancéien, Jacob Sigisbert Adam.

Ce monument est mis en place en 1749 et c’est une œuvre de grandes dimensions. La reine est représentée agenouillée sur son tombeau, qui est placé devant une pyramide de marbre et supporté par un socle élevé, un ange la guide vers le ciel, dont les splendeurs entrevues éclairent son visage. Son sceptre et sa couronne sont déposés à ses pieds. Un aigle qui tourne sa tête vers la souveraine couvre le tombeau de ses ailes magnifiquement déployées. Sur le soubassement se trouve l’inscription gravée sur du marbre blanc, flanquée de deux bas-reliefs en médaillons de la même matière, d’un puissant relief et d’une grâce inégalable, la Foi et la Charité. L’ensemble est exécuté dans la pure tradition du baroque berninesque (attitude théâtrale, corps déhanché et vêtements agités) qui inspire les artistes de cette époque.

opalinska.jpg

Stanislas Leszczynski

Stanislas décède le 23 février 1766, à quatre-vingt-huit ans au château de Lunéville. Louis XV commande le cénotaphe de Stanislas à Claude-Louis Vassé. Louis XV gendre du roi de Pologne sera moins généreux que son beau père pour Catherine Opalinska. Le tombeau de Stanislas demeure l’œuvre majeure de Claude-Louis Vassé, artiste reconnu de mérite, mais qui n’a pas la valeur de Nicolas-Sébastien Adam. Vassé décède avant d’avoir terminé sa commande et c’est Félix Lecomte, un de ses élèves qui termine le travail en cours. Le monument ne sera mis en place que tardivement en 1775. Le mausolée de Stanislas est placé, du côté de l’épître, face à celui de Catherine Opalinska.

Son ordonnance générale est la même que celle du tombeau de Catherine. Le roi, vêtu à la polonaise, représenté couché à la manière antique sur son tombeau, la main droite est appuyée sur un bâton de commandement. Les attributs de la royauté sont à ses côtés. Sur le vaste socle qui supporte le tombeau est posé le globe terrestre à demi enveloppé dans un voile de deuil, symbole de la douleur universelle que causa la mort du souverain. On remarque à gauche, la Charité qui se pâme, prostrée, et, à droite, la Lorraine agenouillée, tournant avec affection son regard vers le souverain, qui tient une tablette où sont gravés ces textes bibliques : Non recedet memoria ejus, et nomen ejus requiretur a generatione in generationem.

stanislas.jpg

Marie Leszczynska

Marie Leszczynska, fille de Stanislas et reine de France, pour marquer son affection à Nancy, avait souhaité que son cœur repose à Nancy.

Elle décède le 24 juin 1768 et son cœur est transporté dans le caveau le 23 septembre de la même année. Sur demande de Louis XV le monument est commandé à Claude-Louis Vassé. Le monument de Marie Leszczynska est de petite dimension, un médaillon de marbre blanc que découvrent deux génies en pleurs, dont l’un présente le cœur en sa main, donne le profil du visage de la reine. Texte traduit : Au Dieu très bon, très grand : Marie-Sophie épouse du roi Louis XV, fille de Stanislas (…) Versailles 24 juin 1768.

marie.jpg

L’église souffre beaucoup durant la Révolution. Les mausolées sont sauvés en raison de leur caractère artistique et transférés dans la chapelle de la Visitation transformée en musée. Dans la crypte les caveaux sont profanés, le plomb des cercueils envoyé à la fonte, et les corps enfouis dans un coin de la crypte.

L’église échappe cependant à la destruction. En 1806, le chœur est de nouveau restauré car les travaux ont été interrompus par la tourmente révolutionnaire, grâce au soutien de Mme de Bourgogne. En 1807, les monuments sont à nouveau installés dans le sanctuaire et les sépultures rétablies.

L’église reçoit maintes visites princières. Le comte d’Artois (le futur Charles X) vient, le 19 mars 1814, consacrer la Vierge. Il revient en novembre de la même année. En 1831, Louis-Philippe vient s’agenouiller devant la Vierge. L’impératrice Eugénie s’y rend en 1866. À plusieurs reprises, les Polonais se recueillent devant les restes de leur ancien roi.

Elle devient une simple annexe de l’église Saint-Pierre de Nancy, puis en 1841 l’église d’une maison de retraite pour les prêtres âgés du diocèse, d’où le nom de collégiale qu’on lui donne couramment.

Elle ne devient paroisse qu’en 1844, grâce à l’abbé Morel. Il entreprend la restauration complète de l’édifice et agrandit le chœur en 1862. Le pape Pie IX, offre en 1865, un diadème, surmonté d’une croix de Lorraine, tenu par deux anges symbolisant l’un la France et l’autre la Lorraine. À cette occasion du couronnement de la statue de la Vierge, de grandes fêtes consacrent cette faveur accordée par le pape Pie IX.

Le sanctuaire est devenu indissociable de l’histoire de la Pologne. D’illustres personnalités ou de simples citoyens polonais de passage se recueillent sur le cénotaphe de Stanislas.

(source Wikipédia)

 

 
  • Accueil
  • > Archives pour le Mercredi 9 février 2011

JEAN-BAPTISTE CARPEAUX

Classé dans : ART,RETROSPECTIVE — jcn54 @ 9:46

 Jean-Baptiste Carpeaux, né le 11 mai 1827 à Valenciennes et mort le 12 octobre 1875, à Courbevoie, était un sculpteur, peintre et dessinateur français.

ladanse.jpg

La danse (1865-1869), groupe en pierre d’Échaillon

 

En 1863, Charles Garnier, l’architecte du nouvel Opéra de Paris, commanda quatre groupes sculptés à quatre artistes titulaires du Prix de Rome pour décorer la façade du bâtiment. Carpeaux devait traiter le thème de la danse. Trois ans durant, il multiplia esquisses et maquettes, avant de concevoir cette farandole tournoyante de femmes encerclant le génie de la danse. La préoccupation essentielle du sculpteur était de rendre la sensation du mouvement, ce à quoi il parvient par une double dynamique, verticale et circulaire. Le génie bondissant domine l’ensemble, entraînant la ronde des bacchantes, en déséquilibre.
Le public fut choqué par le réalisme des nus féminins, jugés inconvenants : une bouteille d’encre fut même jetée contre le groupe sculpté, dont l’enlèvement fut demandé. Mais la guerre de 1870, puis la mort de Carpeaux, mirent fin à la polémique

 

 
  • Accueil
  • > Archives pour le Mercredi 9 février 2011

BROCOLIS ET JAMBON DE PARME

Classé dans : CUISINE GOURMANDE — jcn54 @ 9:45

Pour les amateurs de légumes croquants! 

brocolis.jpg

INGRÉDIENTS : (6 pers.) 2 pieds de brocolis, 6 tranches de jambon de Parme, 3 c. à soupe de vinaigre balsamique, 3 c. à soupe d’huile d’olive, sel de Guérande, poivre du moulin.

Coupez les brocolis en petits bouquets. Lavez et séchez-les.

Découpez les tranches de jambon en lanières.

Faites chauffer l’huile dans une grande sauteuse. Quand elle est bien chaude, ajoutez les bouquets de brocolis et faites-les sauter à feu vif pendant 10 min environ. Salez et poivrez.

Retirez les bouquets de brocolis de la sauteuse, mettez-les dans un plat, ajoutez les lanières de jambon.

Déglacez le fond de la sauteuse avec le vinaigre et laissez réduire quelques secondes sur feu doux et en grattant le fond de la sauteuse avec une spatule en bois.

Ajoutez cette sauce tout autour des bouquets de brocolis et servez aussitôt.

Bon appétit.

 

 
  • Accueil
  • > Archives pour le Mercredi 9 février 2011

CA S’EST PASSE UN 9 FEVRIER

Classé dans : JOUR ANNIVERSAIRE — jcn54 @ 9:43

Naissance du Livre de Poche, c’est en 1953.

Le 9 février 1953, Henri Filipacchi, des éditions Hachette, publie à Paris les premiers titres d’une collection appelée à un grand avenir : Le Livre de Poche. Le n°1 est un roman de Pierre Benoît, Koenigsmark. Avec un prix trois ou quatre fois moindre que les livres conventionnels, les nouveaux livres au format de poche séduisent un public jeune et peu fortuné.

Déjà, en 1905, les éditions Jules Tallandier avaient commercialisé des livres sous l’appellation «livre de poche»mais il ne s’agissait encore que de littérature de gare (petits romans populaires). La véritable naissance du format de poche remonte à la création par Allen Lane, en 1935, en Angleterre, des éditions Penguin. Dans le domaine francophone, on peut citer la collection Marabout, créée à Verviers (Belgique) en 1948.

livre2.jpg

 

 
  • Accueil
  • > Archives pour le Mercredi 9 février 2011

09/02/2011

Classé dans : PROVERBES, DICTONS, CITATIONS — jcn54 @ 9:24

PROVERBE :  » Vouloir, c’est pouvoir. « 

DICTONS :  » Février n’a pas deux jours pareils. « 

 » À la Sainte-Apolline présage certain, l’hiver s’achemine ou touche à sa fin. « 

CITATION :  » Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les jugements relatifs aux choses. « 

( Epictète )

 

 
  • Accueil
  • > Archives pour le Mercredi 9 février 2011

MERCREDI 9 FEVRIER 2011

Classé dans : EPHEMERIDE DU JOUR — jcn54 @ 9:20

40è jour de l’année, 325 jours restants, 6è semaine, aujourd’hui on fête les apolline.

Le soleil se lève à 08h09 et se couche à 18h00.

Lune croissante pleine à 37%.

 

 
 

www.tofik.com |
MANGA |
agbar |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Toutitest
| randoactu2010
| Le Blog Du Snake