Jean Claude's news

"Le moment présent a un avantage sur tous les autres : il nous appartient." (Charles Caleb Colton)

 

CA S’EST PASSE UN 17 FEVRIER 17 février, 2011

Classé dans : JOUR ANNIVERSAIRE — jcn54 @ 8:55

 Décès d’Hervé Bazin, c’est en 1996.

Hervé Bazin, de son nom de naissance Jean-Pierre Hervé-Bazin, né le 17 avril 1911 à Angers où il est mort le 17 février 1996 (à 84 ans) est un écrivain français.

Hervé Bazin naît au sein d’une famille bourgeoise. Il s’oppose à une mère autoritaire et sèche. Il fugue plusieurs fois pendant son adolescence et refuse l’enseignement catholique en droit qu’on lui impose et, l’année de ses vingt ans, il rompt avec sa famille.

Il passe son enfance dans le Maine-et-Loire, à Marans. Il entre en pensionnat puis part en faculté de lettres à la Sorbonne. Malgré les souvenirs douloureux que lui évoquent les murs du Pâtis, manoir de ses parents, il reste toute sa vie très attaché à sa région natale, où il situe bon nombre de ses romans.

Il commence par exercer de nombreux petits boulots et écrire de la poésie, une première quinzaine d’années, sans éclats. À noter tout de même la création d’une revue poétique en 1946, La Coquille(huit volumes seulement), et l’obtention du prix Apollinaire pour Jour, son premier recueil de poèmes, suivi d’À la poursuite d’Iris en 1948.

Sur le conseil de Paul Valéry, il se détourne de la poésie pour se consacrer à la prose.

Les rapports conflictuels qu’il a eus avec sa mère pendant son enfance lui inspirent le roman Vipère au poingen 1948, où est narrée la relation de haine entre Folcoche (surnom résultant de la contraction de « folle » et « cochonne »), une mère sèche et cruelle, constamment à la recherche de nouveaux moyens d’oppression et de brimade (voir par exemple l’histoire de la fourchette), et ses enfants, dont, en premier lieu, le narrateur, Jean Rezeau, surnommé Brasse-Bouillon. Maurice Nadeau apprécie ces « Atrides en gilet de flanelle », selon l’expression d’Hervé Bazin. Ce roman connait un immense succès après-guerre et est suivi de nombreux autres qui décrivent, avec un certain naturalisme et un art du portrait psychologique, les mœurs de son époque. D’autres romans ont comme héros les personnages de Vipère au poing : La mort du petit cheval et Cri de la chouette.

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5 Commentaires

  1.  
    ALAIN
    ALAIN écrit:

    Qui ne connaît pas « Vipère au poing » ???
    ARSENE GRISALI

  2.  
    beatrice
    beatrice écrit:

    oui, a ne pas manquer : vipère au point !!

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  3.  
    beatrice
    beatrice écrit:

    poing

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  4.  
    chasseurdimagesspirituelles
    chasseurdimagesspirituelles écrit:

    Un monument de notre littérature,un classique simplement.
    Je vais essayer de rédiger un seul commentaire pour l’ensemble (rires !!!),y’a des jours comme ça !!!
    Amitiés à toi Jean-Claude.

    Dernière publication sur Chasseur d'Images Spirituelles : La vie est bien triste à ce jour

  5.  
    Philippe D
    Philippe D écrit:

    Je me suis un jour lancé dans « La mort du petit cheval »; je n’ai absolument rien compris!
    Je ne me suis plus laissé prendre depuis.

Répondre ALAIN Annuler la réponse.

 
 

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