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CA S’EST PASSE UN 10 JUIN 10 juin, 2011
Le martyre d’Oradour-sur-Glane, c’est en 1944.
Le matin du 10 juin 1944, des chenillettes chargées de soldats allemands s’arrêtent à Oradour-sur-Glane. Cette bourgade paisible, proche de Limoges, compte au total 1200 habitants.
La compagnie qui vient d’y pénétrer appartient à la division SS Das Reich du général Lammerding.
Les Allemands ont été attaqués dans les jours précédents par les maquisards qui veulent freiner leur remontée vers la Normandie où les Alliés viennent de débarquer. En guise de représailles, le général Lammerding ordonne à la compagnie de détruire Oradour-sur-Glane. La compagnie SS compte environ 120 hommes qui se sont déjà illustrés en Russie dans l’extermination des populations civiles.
En début d’après-midi, le bourg est cerné et la population rassemblée sur le champ de foire sous le prétexte d’une vérification d’identité, sans oublier les enfants des écoles.
Les SS agissent dans le calme et la population s’exécute sans broncher.
Les hommes sont séparés des femmes et des enfants. Ils sont divisés en six groupes et enfermés dans des granges, sous la menace de mitraillettes. Vers 16 heures, les SS tirent des rafales et tuent les malheureux en quelques secondes. Puis ils mettent le feu aux granges bourrées de foin et de paille où gisent les cadavres.
Pendant ce temps, les femmes et les enfants sont enfermés dans l’église et des SS y déposent une caisse d’explosifs et de la paille. Le feu commence de ravager l’édifice. Pour s’assurer de l’extermination de tous les occupants, les SS leur tirent dessus.
Leur forfait accompli, ils pillent le village et achèvent de l’incendier. Au total, ils laissent 642 victimes. Parmi elles 246 femmes et 207 enfants, dont 6 de moins de 6 mois, brûlés dans l’église. Oradour-sur-Glane est devenu en Europe occidentale le symbole de la barbarie nazie.
quelle horreur…
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Vraiment horrible, cette tuerie et tout cela pour rien !!!
ARSENE GRISALI
Le pire est que les véritables assassins ne seront jamais jugés… Le général SS Lammerding qui a couvert la tuerie meurt dans son lit en 1974. Le commandant SS Dieckmman qui l’a supervisé sur place est tué en Normandie le 29 juin 1944 (19 jours après). Le capitaine SS Kahn, son second, est mort dans son lit en 1977. Seul le sous-lieutenant Barth retrouvé en 1983 est jugé et condamné. En 1997, il est libéré et renvoyé chez lui… pour raison de mauvaise santé ! Il est mort il y a 4 ans, en 2007 ! En 1953, une vingtaine de « lampistes » ayant participé au massacre sont jugés à Bordeaux (dont 14 alsaciens enrôlés de force). Tous seront finalement amnistiés un peu plus tard dans le cadre d’une reconstruction politico-économique entre l’Alsace et le Limousin…
Des amis qui ont visité les lieus,m’ont raconté que le silence s’impose de lui-même,comme si leurs âmes ressentaient la tragédie passée,comment ont-ils pu vivre avec ce crime en eux ces soldats de l’horreur !!!,
bonne fin de journée Jean-Claude.
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Affreux, Affreux je ne vois que cela à dire
Bises