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PREMIERE VISITE 14 novembre, 2011
Depuis que nous avions installé notre mangeoire, nous désespérions de voir les nouveaux pensionnaires. Et puis hier après-midi…
Depuis que nous avions installé notre mangeoire, nous désespérions de voir les nouveaux pensionnaires. Et puis hier après-midi…
La vitamine C, découverte en 1928, doit son nom d’acide ascorbique à ses propriétés anti-scorbut. Mais ses actions bénéfiques ne se limitent pas à son rôle d’anti-infectieux, de stimulant du système immunitaire ou de dynamisant.
Excellent anti-oxydant, bon conservateur naturel, elle prévient le vieillissement. Son rôle majeur est sa contribution à l’élaboration du collagène, le constituant qui assure solidité et souplesse aux tissus conjonctifs (protecteur des organes) de la peau, des capillaires, de la trame osseuse… et tous les tissus constituant l’organisme. Ceci explique son action bénéfique dans la cicatrisation et le ralentissement du vieillissement.
Elle est indispensable à la cellule hépatique dans toutes les réactions de détoxification : élimination du cholestérol et xénobiotiques, ces divers polluants dans l’atmosphère, la cigarette, les médicaments, les aliments… La vitamine C favorise aussi l’absorption du fer au niveau intestinal, prévenant ainsi les anémies, et participa à la synthèse des principaux neurotransmetteurs. Ces deux fonctions sont en grande partie responsables de son action anti-fatigue.
L’organisme ne stocke pas cette vitamine hydrosoluble. Il est donc essentiel d’en assurer quotidiennement des apports suffisants. En France, les apports nutritionnels conseillés (ANC) de 110mg/j sont sans doute suffisants pour un adulte en bonne santé, avec une hygiène de vie et une alimentation parfaites, sans pollution et sans stress.
La vitamine C se trouve essentiellement dans les fruits (20 à 200 mg/100g), les légumes verts (20 à 150 mg), fines herbes (40 à 200mg), plantes sauvages (60 à 330 mg). Céréales et légumineuses en contiennent très peu sauf après germination. Les produits animaux n’en possèdent presque pas sauf les abats (25 mg) et le lait cru, surtout maternel (5 mg).
Comment se procurer les 110mg/j ?
En consommant au quotidien 400 à 500 g de légumes verts dont au moins 100 g crus. Les légumes et les fruits les plus riches sont tous les choux, le poivron, le radis noir, le cassis, la papaye, le kiwi et le cynorhodon. Mettez des graines germées et du persil en assaisonnement de vos soupes, salades, plats...
INGRÉDIENTS : (4 pers.) 600 g de gîte de bœuf, 600 g de plat de côte, 500 g de jarret de veau, 8 rondelles d’os à moelle, 10 carottes, 10 navets, 3 branches de céleri, 8 petites pommes de terre, 2 oignons, 5 gousses d’ail, 1 bouquet garni, 10 tranches de pain de campagne, 2 clous de girofle, 10 grains de poivre, gros sel.
Épluchez les oignons et l’ail. Piquez l’un d’eux avec les clous de girofle. Mettez la viande de bœuf et de veau dans une grande marmite, ajoutez les oignons, l’ail, le bouquet garni, couvrez largement d’eau, assaisonnez de gros sel et de poivre en grains, portez à ébullition, écumez et laissez cuire à légers frémissements 1 h 30.
Pelez les carottes et les navets. Éliminez les fils du céleri. Ajoutez tous les légumes à la viande et prolongez la cuisson d’1 h.
Enveloppez les rondelles d’os à moelle dans du papier d’aluminium. Mettez-les dans une casserole et recouvrez à hauteur avec du bouillon de cuisson. Laissez cuire à feu doux 10 min.
Epluchez les pommes de terre, ajoutez-les 20 min avant la fin de la cuisson.
Dès que les viandes sont cuites, retirez-les du bouillon, découpez-les, dressez-les sur un plat chaud et entourez-les avec les légumes. Faites griller les tranches de pain.
Servez à part le bouillon préalablement dégraissé, ainsi que les os à moelle pochés et le pain grillé. Accompagnez de moutarde forte, de cornichons et de gros sel.
Bon appétit.
Du côté de chez Swann, c’est en 1913.
Le 14 novembre 1913, Marcel Proust publie à compte d’auteur Du côté de chez Swann.
L’écrivain ajoutera six tomes à ce livre hors du commun pour en faire le roman le plus long et l’un des plus beaux de la langue française sous le titre À la recherche du temps perdu. Au total, 17 ans de travail acharné.
Dilettante cherche éditeur compréhensif…
Tout commence par une déconvenue : en 1909, l’éditeur Alfred Vallette refuse le manuscrit Contre Sainte-Beuve. Marcel Proust reprend son texte et par retouches et additions successives en fait un roman, d’abord intitulé : Les intermittences du coeur, Le temps perdu, puis Du côté de chez Swann, À la recherche du temps perdu.
«Je suis peut-être bouché à l’émeri, mais je ne puis comprendre qu’un monsieur puisse employer trente pages à décrire comment il se tourne et se retourne dans son lit avant de trouver le sommeil !»C’est ainsi que le directeur de la maison d’édition Ollendorf justifie son refus de publier en 1913 la première partie de Du côté de chez Swann. Et il ne sera pas le seul à reculer devant ce manuscrit indéchiffrable, sans chapitre ni alinéa, couvert de ratures et à la taille totalement démesurée !
Les lecteurs professionnels de chez Fasquelle, éditeur de Gustave Flaubert et Émile Zola, s’arrachent eux aussi les cheveux : «Au bout de sept cent douze pages de ce manuscrit [...], après d’infinies désolations d’être noyé dans d’insondables développements et de crispantes impatiences de ne pouvoir jamais remonter à la surface, on n’a aucune, aucune notion de ce dont il s’agit. Qu’est-ce que tout cela vient faire ? Qu’est-ce que tout cela signifie ? Où tout cela veut-il mener ? Impossible d’en rien savoir ! Impossible d’en pouvoir rien dire !»
Arrivé chez Gallimard, toute jeune maison d’édition, le document est encore dédaigné «pour son énormité et pour la réputation de snob qu’a Proust». On dit même que le comité de lecture, présidé par André Gide (il en restera honteux à vie), se serait contenté de parcourir quelques passages de cette montagne de pages compactes avant d’opter pour un rejet définitif.
Finalement, Proust parvient à être publié chez Bernard Grasset mais à la condition… de payer lui-même les frais d’édition ! Il doit donc puiser dans sa fortune personnelle, fruit d’un héritage bienvenu, pour faire paraître son texte à compte d’auteur, le 14 novembre 1913. Le public reconnaîtra néanmoins son talent après les articles enthousiastes de Paul Souday et Henri Ghéon, critiques aujourd’hui oubliés. Le prix Goncourt consacrera enfin l’auteur en 1919 en récompensant À l’ombre des jeunes filles en fleurs(NRF, 1918).
Savez-vous que la fameuse madeleine qui permit à Proust de se replonger dans son enfance près de Chartres, à Illiers (rebaptisé Combray dans le roman) était à l’origine une simple tranche de pain grillé ? Relisons le passage devenu l’exemple parfait pour illustrer le phénomène de la réminiscence :
« [...] machinalement, accablé par la morne journée et la perspective d’un triste lendemain, je portai à mes lèvres une cuillerée du thé où j’avais laissé s’amollir un morceau de madeleine. Mais à l’instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d’extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m’avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. [...] J’avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D’où avait pu me venir cette puissante joie? Je sentais qu’elle était liée au goût du thé et du gâteau, mais qu’elle le dépassait infiniment, ne devait pas être de même nature. D’où venait-elle? Que signifiait-elle ? » (extrait de Du Côté de chez Swann).
PROVERBE : » La plus grande malice du diable est de faire croire qu’il n’existe pas. «
DICTON : » À Sainte-Philomène, misère dans les garennes. «
CITATION : » Une action vaut exactement ce que vaut l’intention qui l’a commandée. «
( Antoine Arnault )
318è jour de l’année, 47 jours restants, 46è semaine, aujourd’hui on fête les Sidoine ainsi que les Sidonie.
Prénom fêté autrefois : Philomène.
Le soleil se lève à 07h57 et se couche à 17h12.
Lune décroissante pleine à 82%.
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