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A S’EST PASSE UN 27 SEPTEMBRE 27 octobre, 2012
Bazaine capitule à Metz, c’est en 1870.
Le 27 octobre 1870, le maréchal François Bazaine capitule à Metz avec son armée de 180.000 hommes, réduisant à néant les chances de sursaut de la France face à l’offensive allemande.
Il est vrai qu’il considère l’installation de la République en France comme un danger plus grand encore que la victoire ennemie et le démembrement prévisible du pays…
Une défection au parfum de trahison
Mais à Metz, le maréchal Bazaine refuse de se rallier au Gouvernement de la Défense nationale, par haine de la République.
Non content de demeurer inactif, voilà même qu’il entre en contact avec l’ex-impératrice Eugénie, par l’intermédiaire du général Bourbaki, peut-être dans l’espoir de restaurer l’Empire. Les négociations traînent en longueur. La disette s’installe dans la ville assiégée.
Bazaine considère l’avènement de la République comme un danger plus grand encore que la victoire ennemie et le démembrement prévisible du pays.
Il renonce en définitive à poursuivre le combat avec l’espoir d’obtenir de Bismarck le droit de se retirer au centre du pays et, une fois la paix revenue, «défendre l’ordre social contre les mauvaises passions». La capitulation de Metz livre aux Allemands 3 maréchaux, 6.000 officiers et 173.000 soldats !
Chez les républicains, la reddition de Bazaine suscite la stupeur. Elle s’ajoute aux échecs du général Trochu dans ses tentatives de desserrer l’étau ennemi autour de la capitale. Elle réduit à néant la tentative de Léon Gambetta de résister à l’invasion. Ce dernier, qui tente d’organiser de nouvelles armées à partir de Tours, lance une proclamation où il accuse explicitement le maréchal Bazaine de trahison !
Oui, des tristes épisodes de la vie française et avec en plus napoléons trois qui était malade…
Bon week-end
Jean
Salut JC,
Il y a 142 ans, un empereur nous dirigeait encore ! Cela peut paraître lointain, mais pas tant que ça quand on y pense…
La République (si on considère qu’elle débuta « lors du serment du jeu de paume ») n’avait que 81 ans. Dans ce laps de temps, le Peuple Français avait eu le temps de crier :
« Vive la république, à bas les Rois de France !!! »
Puis :
« Vive l’Empereur !!! (le premier) », après avoir zigouillé Robespierre, qui lui même était un obsessionnel de la guillotine…
Ensuite, on revit les rois et l’on cria :
« Vive le Roi, à bas l’Empeur !!! »
Puis l’Empereur revint 100 jours. On entendit :
« A bas les rois, vive l’Empereur !!! »
Après Waterloo :
« A bas l’Empereur, vive le Roi !!! »
Jusqu’au coup d’état de Napoléon III qui devait terminer la boucle, connaissant son propre « Waterloo » à Sedan avec son équipe de bras cassés, dont ce cher Bazaine, le « traître de Metz », qui ne dut sa vie sauve après jugement que grace à un autre Maréchal (qui, lui, avait eu la décence d’être blessé au combat) : le Comte de Mac-Mahon, devenu alors Président de la République !
Si on se resitue dans le contexte, n’oublions pas que Louis-Philippe exerçait encore 22 ans auparavant, donc le souvenir de la royauté, qui avait perduré depuis des siècles, était encore bien encré au sein d’un Peuple, dont Sacha Guitry se plaisait à dire :
« Car le Peuple obéit pourvu qu’on l’autorise à crier quelquechose ! »
Cela devait hélas se vérifier lorsque les descendants de Bismark usèrent leurs bottes sur nos si beaux pavés en 1940…
Ha oui, triste sire que celui-là !!!
Amitiés,
Jean-Jacques.
Dernière publication sur : Adieu Manitas...
Que ces dernières années de paix en Europe
sont merveilleuses !…
Bonne fin de semaine JC
bisous A
Dernière publication sur Je me SOUVIENS... : FRERES ennemis etc...