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Liberté de l’Irak, c’est en 2003.
Le 20 mars 2003, les troupes américaines envahissent une deuxième fois l’Irak de Saddam Hussein avec cette fois la ferme intention de renverser le dictateur.
Dix-huit mois après les attentats d’al-Qaida contre les tours du World Trade Center et le Pentagone, le président américain George W. Bush ne s’est pas contenté de traquer les commanditaires dans leur repaire afghan. Il a souhaité aussi en profiter pour liquider le régime irakien, bien que celui-ci fut plutôt hostile aux terroristes d’al-Qaida.
Sur la foi d’un grossier mensonge concernant d’hypothétiques «armes de destruction massive», le président et son Secrétaire d’État Colin Powell ont obtenu l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU.
L’opération «Freedom for Iraq» a conduit à la prise de Bagdad dès le 9 avril 2003. Avec une maladresse insigne, les Américains ont aussitôt congédié toute l’administration et l’armée, hissant aux commandes du pays des opposants plus ou moins recommandables.
L’intervention a pris fin le 15 décembre 2011, en avance de 2 jours sur le calendrier officiel, avec un bilan piteux : 4500 tués du côté américain et de nombreuses «bavures» dans la population civile, une dette américaine accrue de mille milliard de dollars, mais aussi du côté irakien un million de déplacés, 100.000 morts, un pays ruiné et éclaté entre chiites, sunnites et Kurdes, la fin de deux mille ans de présence chrétienne sur les bords du Tigre…
Last but not least, le gouvernement irakien de Nouri al-Maliki, laborieusement installé par les Américains, est aux mains de la majorité chiite et allié de son voisin, la République islamique d’Iran, ennemie déclarée des États-Unis.