Naissance de Léon Gambetta, c’est en 1838.
2 avril 1838 à Cahors – 31 décembre 1882 à Ville-d’Avray
Né à Cahors, Léon Gambetta s’illustre pendant le siège de Paris par l’armée prussienne en 1870 en quittant la ville en ballon pour organiser la résistance à Tours.
Dans les années suivantes, bien que d’un tempérament fougueux, il témoigne d’une certaine tempérance dans la pratique politique au point d’être qualifié d’«opportuniste» par le polémiste Rochefort. Ce mot désignera, sans consonance péjorative, le courant républicain réformiste des années 1870, par opposition aux radicaux représentés par Jules Ferry.
À son initiative, les députés attribuent au président Adolphe Thiers le titre de «Libérateur du territoire» en raison de ses négociations fructueuses avec l’occupant allemand.
A l’automne 1881, il accède enfin à la Présidence du Conseil mais n’y reste que trois mois. Il tombe le 30 janvier 1882 sur un projet de loi instaurant le scrutin de liste (proportionnelle).
Borgne, Gambetta se fait toujours représenter ou photographier de profil. En 1882, dans sa villa de Ville-d’Avray, Gambetta se blesse au bras suite au maniement malencontreux d’un revolver (peut-être au cours d’une dispute avec sa maîtresse Léonie Léon). Mal soigné et souffrant qui plus est du diabète, il se plaint sur ces entrefaites de maux au ventre. Les médecins diagnostiquent une péritonite aigüe (alors appelée «colique du Miserere»). Ils n’osent pas l’opérer car on ne maîtrise pas encore l’opération de l’appendicite. C’est ainsi que meurt prématurément le 31 décembre 1882 cet illustre représentant de la IIIe République.
Après des obsèques nationales et civiles, sa dépouille est transférée en train au cimetière de Nice et repose depuis 1920 au Panthéon de Paris.