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CA S’EST PASSE UN 3 MAI 3 mai, 2013
Le 3 mai 1968, à Paris, la police évacue 500 étudiants qui occupaient la vénérable faculté de la Sorbonne. Le commissaire procède à des contrôles d’identité et embarque plusieurs étudiants au poste. Aussitôt éclatent des manifestations dans tout le Quartier Latin, au cri de «Libérez nos camarades !» Des barricades font leur apparition.
C’est le début des «Événements de Mai-68», qui combinent l’agitation étudiante, un mouvement social de très grande ampleur et l’opposition politique au régime gaulliste qui célèbre le 13 mai son dixième anniversaire.
Est-ce que cela aura servi à quelque chose?
Dernière publication sur Mes émotions : A cette enfant que j'étais °°°°°
-Re- JC,
Petit à l’époque, j’étais assez choqué de voir les étudiants qui criaient « CRS = SS !!! », parce qu’ils recevaient des coups de matraque et les gaz lacrymogènes, après avoir retourné et brûlé des voitures.
Je ne sais pas ce qu’il est devenu depuis… 
A cette époque, nous avions encore des cours de morale, et il y était bien stipulé que les plus jeunes devaient le respect aux plus vieux, que l’élève devait respecter le professeur, que nos parents étaient des citoyens, que les citoyens avaient pour devoir de respecter les lois de la République, les biens d’autrui, ainsi que ceux qui, de par leur fonction, en sont le garant, à savoir : les représentants de l’ordre…
Ces braillards dénonçaient la violence policière mais ne se grattaient pas pour envoyer, depuis les toits, des pavés dont l’impact risquait de tuer !
Lorsque les ouvriers ont pris part au mouvement, ils ont déclaré :
« Nous ne voulons pas défiler avec les étudiants, ce ne sont que des voyous et des assassins !!! »
Les ouvriers défendaient leur condition, c’était légitime, mais les étudiants (du moins ceux-là) n’étaient que des instruments du « bloc Est » pour faire vaciller le « bloc Ouest » (c’était la Guerre Froide, mais pas tant que ça !)…
Trotskistes, léniniste, maoïstes, et tous ces groupuscules d’extrême gauche en « iste » n’arrivaient même pas à s’entendre entre-eux, se tapant régulièrement sur la gueule : dire que c’est ça qui voulait changer le monde, et faire vaciller Le Général De Gaulle, héros de la deuxième guerre mondiale !!!
On se rappelle sa démission en 1969 (lui, au moins, était un homme d’honneur !), mais on oublie cette manifestation de soutien du Peuple Français en son endroit un an plus tôt, où l’internationale fut couverte par la Marseillaise, chantée par des citoyens lamba, dont ma Maman qui tenait ma main de petit garçon.
Car malgré qu’il ait été ébranlé, pour ne pas dire déstabilisé, c’est bien le Général qui avait gagné cette bataille ultime !
Les accords de Grenelle furent signé par un petit jeune : « Chirac », Jacques de son prénom, je crois.
Les ouvriers ont obtenu le salaire minimum, c’est l’aspect positif de la chose.
Ce qui l’est moins est le manque de respect des jeunes vis-à-vis des aînés, des professeurs, de la police, qui ne fit que croître.
Ajoutons une démission des parents au service d’une psychologie permissive exponentielle, des politiciens de plus en plus frileux et pantouflards n’ayant que pour seul souci de rester en place, et on obtient la situation d’aujourd’hui, où les flics se font tabasser par des jeunes sans repère, dans des banlieues sans espoir, et les profs massacrés par des géniteurs irresponsables.
Ha, ils peuvent être fiers les étudiants de cette année-là : révolutionnaires en dentelle d’hier entretenus par papa-maman, fonctionnaires bien planqués ensuite, protégés par des syndicats qui s’en sont mis plein les fouilles, et aujourd’hui retraités, grassement payés par l’Etat, donc nous cette classe moyenne qui sombre de plus en plus dans la précarité…
Mai 68 : une belle fumisterie, oui !!!
Enfin, que veux-tu…
Amitiés,
Jean-Jacques.
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