- Accueil
- > Archives pour décembre 2013
Le village tient son nom d’un de ses seigneurs, Ridel ou Rideau d’Azay, arme chevalier par Philippe Auguste, et bâtisseur d’un château puissant. Mais, en 1418, Charles VII, de passage à Azay, est insulté par la garnison bourguignonne. La répression est immédiate : la place est enlevée et brûlée, la capitaine et ses 350 soldats exécutés. Jusqu’au XVIIIe s., le village s’appellera Azay-le-Brûlé.
La grande chambre
Elle fut occupée par Louis XIII lorsqu’en 1619, il rendit visite à Françoise de Souvré, dame de Saint-Gelais de Lansac, future gouvernante des enfants de France. Le lit, de la fin du XVIIe siècle, est à baldaquin suspendu.
L’antichambre
Plusieurs portraits viennent y rappeler les rois les plus attachés à l’histoire d’Azay : François 1er, Henri III et Louis XIII qui séjourna au château. Les tentures rouge et or de la pièce évoquent également la grandeur qui fut celle de ce château.
La grande salle
Ici étaient autrefois donnés bals et festins. La salamandre, symbole de François 1er, peinte sur la cheminée monumentale et la frise de feuillages sous les moulures laissent imaginer ce qu’aurait été la décoration de la salle une fois achevée. La grande salle possède des tapisseries parmi les plus belles du château, datant des XVIe et XVIIe siècles.
La chambre bleue
Présentée aujourd’hui telle qu’on pouvait la voir à la fin du XVIIe siècle parmi les tapisseries évoquant des scènes de chasse d’un grand réalisme et remarquablement conservées.
La chambre du Maître de maison
Les tapisseries et les meubles de cette pièce, notamment le cabinet aux portes sculptées, évoquent l’attraction qu’exerçait la Renaissance italienne sur les courtisans au XVIe siècle.
La bibliothèque
Pourvue d’une cheminée, la bibliothèque présente un décor mural composé d’un lambris et de toile peinte. Nous pourrons y étudier des gravures, plans et dessins illustrant les restaurations effectuées par les Biencourt tout au long du XIXe siècle.
La petite salle à manger
Les repas y étaient servis dans de la vaisselle aux armes des Biencourt, dont nous pouvons voir quelques pièces.
La salle de billard
Cette salle décorée de tapisseries flamandes de milieu du XVIe siècle, dont les larges et luxuriantes bordures « sertissent » de petites scène bibliques.
Le salon Biencourt
Les fenêtres, ornées de vitraux des XVIe et XVIIe siècles, ouvrent sur la rivière et le parc aménagé par les Biencourt. Les grands tableaux et portraits royaux que l’on peut y admirer renvoient à l’époque des Valois, alors que la construction du château était en cours d’achèvement.