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PONT VALENTRE SUR LE LOT 7 mars, 2015
Le pont Valentré (en occitan pont de Balandras), également appelé pont du Diable, est un pont fortifié du XIVe siècle franchissant le Lot à l’ouest de Cahors, en France. Il offre aujourd’hui, avec ses trois tours fortifiées et ses six arches précédées de becs aigus, un exemple de l’architecture de défense du Moyen Âge.
Monument emblématique de Cahors, le pont Valentré fut bâti à partir de 1308 à l’initiative des consuls de la cité. Entièrement construit en pierre de taille, il fait 172 m de longueur, comprend 8 arches et 3 tours, ces dernières culminant à plus de 40 m au dessus du niveau de l’eau.
Le pont Valentré est classé au titre des monuments historiques par la liste de 18401 et depuis 1998 au patrimoine mondial de l’UNESCO, dans le cadre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France2. Depuis 2012, avec le viaduc de Millau, le pont du Gard, le pont du Diable et le viaduc de Garabit, il fait partie des ponts remarquables du Sud de la France.
La légende du Pont Valentré
La construction en s’éternisant sur plus d’un demi-siècle (le pont a été commencé en 1308 et achevé en 1378), fit naître la légende que chaque cadurcien se plaît à raconter. Exaspéré par la lenteur des travaux, le maître d’œuvre signe un pacte avec le Diable. Selon les termes de ce contrat, Satan mettra tout son savoir-faire au service de la construction, et s’il exécute tous ses ordres, il lui abandonnera son âme en paiement. Le pont s’élève avec rapidité, les travaux s’achèvent, le contrat arrive à son terme. Pour sauver son âme, car il ne tient pas à finir ses jours en enfer, il demande au diable d’aller chercher de l’eau à la source des Chartreux, pour ses ouvriers, avec un crible.
Satan revint naturellement bredouille, l’exercice étant impossible, et perdit son marché. Décidé à se venger, le Diable envoya chaque nuit un diablotin pour desceller la dernière pierre de la tour centrale, dite Tour du Diable, remise en place la veille par les maçons.
En 1879, lors de la restauration du pont, l’architecte Paul Gout fait apposer dans l’emplacement vide, une pierre sculptée à l’effigie d’un diablotin. Ainsi à chaque fois que le Diable vérifie si le pont est bien inachevé, il se fourvoie en pensant que c’est l’un des siens qui démantèle le pont.
Le pont vu de nuit