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LE CIMETIÈRE MILITAIRE DU PÉTANT A MONTAUVILLE (54) 19 août, 2016
Le cimetière militaire du Pétant est sur le flanc du plateau du Bois-le-Prêtre.
L’accès principal se fait par le bas, par la D905, sortie ouest de Montauville. On peut accéder par le haut en suivant la rue du Bois le Prêtre, voie qui mène au monument de La Croix des Carmes (voir
La Nécropole Nationale de Montauville dite « Le Pétant » est composée de 2 parties.
- La partie haute a été créée en 1915 et aménagée entre 1920 et 1936, pour accueillir 5199 soldats français tombés au Bois le Prêtre. Les soldats allemands tombés dans le secteur reposent au cimetière de Thiaucourt-Regnieville.
Rappelons que c’est ici que les combattants français mirent à l’abri la Croix des Carmes afin de la soustraire à la convoitise des Allemands. Aujourd’hui, une simple croix de bois, réplique symbolique de la croix des combats de 1914 et 1915, évoque le souvenir de l’ancienne croix des Carmes.
Un obélisque planté sur un ossuaire de 962 soldats inconnus a été inauguré en 1935.
- La partie basse accueille les corps de prisonniers de guerre morts en captivité durant la Seconde Guerre mondiale soit 8 200 Français, 105 Soviétiques, 12 Polonais. Les soldats inconnus sont répartis dans 4 ossuaires.
Pour être précis, ajoutons que de 1948 à 1951, des corps de prisonniers de guerre ramenés d’Allemagne et d’Autriche ont été rapatriés ici. En 1968, on a regroupé des corps exhumés de Meurthe-et-Moselle. En 1971, on a inhumé des corps de prisonniers de guerre 1939-45 rapatriés du camp disciplinaire de Rawa-Ruska en Ukraine.
- Au centre du cimetière, le monument intitulé « Sur la route de l’exil » est dédié à la mémoire des combattants morts en exil. Ce monument de l’architecte Jean Brossard et du sculpteur Maurice Saulo (grand prix de Rome) et ancien prisonnier de guerre a été érigé en 1961.
On y voit 3 soldats de 1940, défaits, accablés, marchant vers l’est en direction des camps de prisonniers stalags et oflags.
En arrivant par le bas, on remarque sur le côté gauche un nombre important de tombes de musulmans parmi les prisonniers de guerre.