Fort de la première ceinture de Metz (Moselle) construit à partir de 1868 et achevé de 1872 à 1875 par les Allemands sous l’appellation de «Feste Goeben». Entre le 12 octobre 1943 et le 17 août 1944, plus de 1 500 patriotes y sont détenus par la Gestapo, dans la caserne de gorge, avant leur envoi en camp de concentration.
C’est un ouvrage en béton avec parement en pierre de Jaumont comprenant deux étages de casemates (casernes, bâtiments militaires), dont seul le niveau inférieur a servi de prison. Ce niveau comprend un ensemble de salles voûtées, avec des cellules individuelles aménagées dans l’une d’elles. Protégé à la demande de l’Association des déportés, internés, résistants et patriotes de Moselle.
Le Fort de Queuleu reste l’un des rares témoins des ouvrages fortifiés entre les années 1868 et 1870 pour défendre Metz. S’étendant initialement sur 125 ha, sa surface a été ramenée à 47 ha. Lieu de camps d’internement SS pendant la deuxième guerre mondiale, il renferme le mémorial départemental de la résistance et de la déportation.
Le Fort est classé en site protégé depuis 1977 et propose dans son site boisé un parcours de santé au parcours vallonné sur 2,7 km.
Le fort est situé à quelques kilomètres au sud est de Metz, en Moselle.
Il fait partie de la « petite ceinture » avec les forts Diou, Gérardin, St Privat, Les Bordes, St Julien, Gambetta, Déroulède et Plappeville .
Le fort de Queuleu reste malgré tout unique par sa taille (47ha) et par l’utilisation qui en a été faite : d’abord fort militaire, puis camp de transit pendant la déportation, et enfin parcours de santé municipal.