Jean Claude's news

"Le moment présent a un avantage sur tous les autres : il nous appartient." (Charles Caleb Colton)

 

LE CHATEAU D’AZAY-LE-RIDEAU (VALLEE DE L’INDRE) 30 décembre, 2013

Classé dans : CHATEAUX — jcn54 @ 6:41

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Le village tient son nom d’un de ses seigneurs, Ridel ou Rideau d’Azay, arme chevalier par Philippe Auguste, et bâtisseur d’un château puissant. Mais, en 1418, Charles VII, de passage à Azay, est insulté par la garnison bourguignonne. La répression est immédiate : la place est enlevée et brûlée, la capitaine et ses 350 soldats exécutés. Jusqu’au XVIIIe s., le village s’appellera Azay-le-Brûlé.

La grande chambre

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Elle fut occupée par Louis XIII lorsqu’en 1619, il rendit visite à Françoise de Souvré, dame de Saint-Gelais de Lansac, future gouvernante des enfants de France. Le lit, de la fin du XVIIe siècle, est à baldaquin suspendu.

L’antichambre

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Plusieurs portraits viennent y rappeler les rois les plus attachés à l’histoire d’Azay : François 1er, Henri III et Louis XIII qui séjourna au château. Les tentures rouge et or de la pièce évoquent également la grandeur qui fut celle de ce château.

La grande salle

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Ici étaient autrefois donnés bals et festins. La salamandre, symbole de François 1er, peinte sur la cheminée monumentale et la frise de feuillages sous les moulures laissent imaginer ce qu’aurait été la décoration de la salle une fois achevée. La grande salle possède des tapisseries parmi les plus belles du château, datant des XVIe et XVIIe siècles.

La chambre bleue

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Présentée aujourd’hui telle qu’on pouvait la voir à la fin du XVIIe siècle parmi les tapisseries évoquant des scènes de chasse d’un grand réalisme et remarquablement conservées.

La chambre du Maître de maison

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Les tapisseries et les meubles de cette pièce, notamment le cabinet aux portes sculptées, évoquent l’attraction qu’exerçait la Renaissance italienne sur les courtisans au XVIe siècle.

La bibliothèque

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Pourvue d’une cheminée, la bibliothèque présente un décor mural composé d’un lambris et de toile peinte. Nous pourrons y étudier des gravures, plans et dessins illustrant les restaurations effectuées par les Biencourt tout au long du XIXe siècle.

La petite salle à manger

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Les repas y étaient servis dans de la vaisselle aux armes des Biencourt, dont nous pouvons voir quelques pièces. 

La salle de billard

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Cette salle décorée de tapisseries flamandes de milieu du XVIe siècle, dont les larges et luxuriantes bordures « sertissent » de petites scène bibliques.

Le salon Biencourt

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Les fenêtres, ornées de vitraux des XVIe et XVIIe siècles, ouvrent sur la rivière et le parc aménagé par les Biencourt. Les grands tableaux et portraits royaux que l’on peut y admirer renvoient à l’époque des Valois, alors que la construction du château était en cours d’achèvement.

 

 

 

LE CHATEAU DE CHENONCEAU (1) 15 décembre, 2013

Classé dans : CHATEAUX — jcn54 @ 23:17

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«Château des Dames» pour l’histoire de France, bâti en 1513 par Katherine Briçonnet, embelli successivement par Diane de Poitiers et Catherine de Médicis, sauvé des rigueurs de la Révolution par Madame Dupin, Chenonceau doit en effet aux femmes une part de son charme.

La salle des gardes

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Dans cette pièce, à l’origine, se tenaient les hommes d’armes chargés de la protection royale. Les armes de Thomas Bohier  ornent la Cheminée du XVIe siècle.

La galerie

Longue de 60 mètres, large de 6 mètres et éclairée de 18 fenêtres, la galerie possède un plafond à solives apparentes et un sol carrelé de tuffeau et d’ardoise qui en font une magnifique salle de bal.
 Elle fut inaugurée en 1577 lors de fêtes données par Catherine de Médicis en l’honneur de son fils le Roi Henri III.

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La Chambre de Diane de Poitiers

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Cette pièce fut la chambre de la favorite du Roi Henri II, Diane de Poitiers.

Le Salon de Louis XIV

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La Chambre de François I

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Dans cette salle se trouve une des plus belles cheminées Renaissance. Sur le manteau, on retrouve la devise de Thomas Bohier – « S’il vient à point, me souviendra » – qui fait écho à ses armoiries au dessus de la porte.

La Chambre des cinq Reines

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Cette chambre est nominée en souvenir des 2 filles et des 3 belles-filles de Catherine de Médicis:
 La Reine Margot (épouse d’Henri IV), Elisabeth de France (épouse de Philippe II d’Espagne) ses filles et Marie Stuart (épouse de François II), Elisabeth d’Autriche (épouse de Charles IX), Louise de Lorraine (épouse d’Henri III) ses belles-filles.

 La Chambre de Catherine de Médicis

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Cette chambre fut celle de Catherine de Médicis, épouse d’Henri II. Elle possède un beau Mobilier sculpté du XVIe siècle et s’orne d’un ensemble de tapisseries des Flandres du XVIe siècle retraçant la vie de Samson.

La Chambre de César de Vendôme 

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Cette pièce rappelle le souvenir de César de Vendôme, fils du Roi Henri IV et de Gabrielle d’Estrées, qui devint propriétaire de Chenonceau en 1624.

La Chambre de Gabrielle d’Estrées

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Cette chambre évoque le souvenir de Gabrielle d’Estrées, favorite du Rois Henri IV, et mère de son fils légitimé César de Vendôme.

La Chambre de Louise de Lorraine

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A la mort d’Henri III, Louise de Lorraine fait aménager une chambre au décor sépulcral, disparue lors des grandes restaurations du XIXe à l’exception du plafond de bois peint conservé jusqu’à nos jours et présenté dans cette salle.

 

 

LE CHATEAU D’AMBOISE 13 décembre, 2013

Classé dans : CHATEAUX — jcn54 @ 6:21

A l’aube de la Renaissance, la puissante forteresse médiévale d’Amboise cède la place à une résidence royale sous les règnes des Rois de France Charles VIII et François Ier. La Cour, nombre de lettrés et d’artistes européens y séjournent à l’invitation des souverains à l’exemple de Leonardo da Vinci qui repose dans la Chapelle du Château.

Ce haut-lieu de l’Histoire de France possède une exceptionnelle collection de mobilier gothique et Renaissance qui témoigne du raffinement artistique de la première Renaissance française. Après la visite des logis royaux et des imposantes tours cavalières, la promenade se prolonge dans de beaux jardins panoramiques qui dominent la Loire.

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La salle des gardes

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La Salle du Conseil

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La Salle de l’échanson

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La Salle des Tambourineurs

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La chambre Henri II

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L’antichambre

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LE CHATEAU DE CHAMBORD (VALLEE DU COSSON) 7 décembre, 2013

Classé dans : CHATEAUX — jcn54 @ 4:49

chambord1De cambo, la courbe. Chambord serait donc « le gué sur la courbe de la rivière », en l’occurrence le Cosson.

Rez-de-chaussée 

Un élément remarquable du Château est le Grand Escalier du Logis central. Dit « à double révolution », il s’agit en fait de deux escaliers enroulés l’un autour de l’autre. Si vous le gravissez, vous pouvez voir à travers le noyau percé d’ouvertures, la personne qui a emprunté l’autre série de marches.

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La Salle des Soleils

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La chambre du comte de Chambord

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Le cabinet des gravures

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Chambre du XVIIè siècle

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Chambre de la Reine

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Petite antichambre

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Chambre du Roi

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Salle de compagnie

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Cabinet de Wagram

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CHATEAU DE THUYETS (07) 13 juin, 2013

Classé dans : CHATEAUX — jcn54 @ 6:14

Famille des Pressis puis de Blou.
 Construit vers le XIIème siècle ce château aurait eu au moins 2 tours.
 Jusqu’en 1461 : famille des Pressis (ou des Précis).
 Le 13 février 1461 : mariage de Marguerite des Pressis avec François de Blou (originaire de Toulaud). Le château devient alors propriété de la famille de Blou des Pressis.
 Il relève jusqu’au 18ème siècle (révolution) du domaine de st Chaffre.
 En 1634 : mariage de Jacques de Blou des Pressis avec Marguerite de Gout de la Charrière (d’où héritage du fief de la Charrière).
 Le dernier de Blou des Pressis, Ange Oscar Joachim Comte de Blou, décède en 1886.
 Sa fille Marguerite avait épousé en 1874 Auguste Léonce, baron de Cassin dont un fils Pierre Joachim de Cassin né en 1875 vendit le château et ses dépendances à la famille De Montravel de Joyeuse en 1902.
 En 1926, la famille Plantevin achète le château à Mr de Gigord, gendre de Mr de Montravel et, crée une usine textile dans le parc.
 Depuis 1986, le château et le parc sont propriété de la Commune de Thueyts.
 Ce château a été remanié de nombreuses fois au cours des siècles. Il est devenu un château de plaisance au 18ème siècle « gentilhommière dans un nid de verdure ».
 Poivrières au toit de tuiles vernissées. Cheminée dite Sarrazine. Deux salles voûtées restaurées. Les écuries du château se trouvaient à l’emplacement actuel de la Médiathèque (avant 1634, propriété de la famille de Gout de la Charrière).

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CHATEAU DE SULLY-SUR-LOIRE 12 avril, 2013

Classé dans : CHATEAUX — jcn54 @ 1:25

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A une dizaine de kilomètres seulement au sud-est d’Orléans se trouve un château méconnu et pourtant tout à fait fascinant : celui de Sully-sur-Loire. Ancienne fortification du XIIe siècle érigée pour sécuriser ce bord de Loire stratégique, point de passage entre la Beauce et la Sologne, le château de Sully-sur-Loire fut agrandi au cours des siècles et habité par les ducs de Sully jusque dans les années 1960.

 Doté d’impressionnantes tourelles coiffées de toits en poivrière, le château a ceci de particulier que ses douves sont encore remplies d’eau. A l’intérieur, des reconstitutions évoquent différentes époques, entre dépouillement médiéval du rez-de-chaussée et richesse baroque de la décoration au premier étage. Sous les toits se niche un chef d’œuvre d’architecture à ne pas manquer : une magnifique charpente en chêne du XIVe siècle, dépourvue de pièce maîtresse, soutenant les combles grâce à une ingénieuse forme de coque de bateau renversée, dite de « berceau brisé ». Digne d’un conte pour enfants, ce château envoûtant accueille chaque année, de mai à juin, le festival de musique classique de Sully et du Loiret.

 

 

LE CHATEAU DE CHAMBORD 8 avril, 2013

Classé dans : CHATEAUX — jcn54 @ 3:46

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 Quelques kilomètres avant d’arriver à Blois, un arrêt s’impose : Chambord. Ce château, parmi les plus célèbres du monde, est aussi celui de tous les records, de toutes les fantaisies. Un site aussi improbable que majestueux, né de la volonté d’un monarque épris de Renaissance. C’est au début du XVIe siècle que François Ier, assis sur le trône de France, formule un souhait : édifier un lieu hors norme et hors du temps, nourri de l’imaginaire des romans de chevalerie. Un symbole de puissance et de faste pour un roi désireux de hisser la France au rang de grande nation des arts.

 C’est ainsi, sur ces terres marécageuses de la Sologne, qu’est construit un palais gigantesque de plus de 400 pièces et près de 300 cheminées. Situé en retrait de l’itinéraire habituel de la cour, alors encore itinérante, Chambord n’est pourtant utilisé que comme simple relais de chasse par le roi et ses successeurs. Étonnamment, le château connaîtra par la suite un destin peu glorieux, passant entre les mains de nombreux propriétaires, privés et publics, et manquant de tomber dans l’oubli. Ce n’est que dans les années 1950 que commenceront des travaux de restauration de plus de trente ans, visant à rendre au château son faste d’antan.

 Aujourd’hui, le visiteur ne peut que contempler, comme dans un rêve éveillé, la beauté presque irréelle de ce château à dimensions surhumaines. Le fameux escalier central à double révolution, que certains attribuent à Léonard de Vinci, rivalise en somptuosité avec les vastes pièces surmontées de voûtes à caissons, les innombrables cheminées, les façades sculptées, la terrasse sertie de chapiteaux et dominée par une tour-lanterne aux allures de conte gothique… Un concentré de raffinement architectural qui attire chaque année près de 900 000 personnes.

 

 

LE PALAIS DE BLOIS 3 avril, 2013

Classé dans : CHATEAUX — jcn54 @ 4:03

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Si l’on désigne communément les châteaux du Val-de-Loire par l’expression « châteaux de la Loire », peu de ces monuments de l’histoire de France se trouvent en réalité directement au bord du fleuve. Le château de Blois n’échappe pas à la règle. Cette vaste demeure féodale, qui abrita les puissants comtes de Blois dès le XIIIe siècle, fut particulièrement appréciée des monarques de la Renaissance, justement en raison de son statut de palais urbain.

 Juché sur les hauteurs de la ville, à l’abri des caprices du fleuve, cette sublime résidence offre confort et espace à une noblesse qui tend alors à délaisser le château d’Amboise lors de ses excursions en Val-de-Loire. Jusqu’au XVIIe siècle et le début de la sédentarisation de la cour, quelque 6 000 personnes suivent le roi dans ses déplacements, et souhaitent évidemment loger au plus près du monarque pour avoir la chance de s’en attirer les faveurs. Aujourd’hui, nombreux sont les hôtels particuliers qui, disséminés tout autour du château, rappellent ce passé de Blois.

 Alliant différents styles, du gothique flamboyant de Louis XII aux influences Mansart sous Gaston d’Orléans, en passant par une touche de Renaissance italienne à l’époque de François Ier, l’architecture du château de Blois est un spectacle en soi. La salle des États-Généraux, la tour du Foix et le studiolo de Marie de Médicis sont autant de trésors qui ont su traverser le temps. Ces lieux chargés d’histoire, qui virent l’assassinat du duc de Guise et qui auraient inspiré à Ronsard ses Amours de Cassandre, accueillent aujourd’hui le musée des Beaux-Arts de la ville de Blois. En quittant le palais, une rapide promenade à travers le jardin Augustin Thierry permet de profiter d’une vue imprenable sur l’impressionnante façade des Loges.

 

 

LE CHATEAU DE CHEVERNY 31 mars, 2013

Classé dans : CHATEAUX — jcn54 @ 2:47

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Il faut quitter le cours de la Loire et s’enfoncer dans les terres de Sologne, au sud-est de Blois, pour rejoindre le fameux château de Cheverny. Contrairement à beaucoup de châteaux du Val-de-Loire, Cheverny n’est pas un bien public mais une propriété privée où vit toujours la famille du marquis de Vibraye. Ouvert en partie à la visite depuis les années 1920, le site est un des châteaux les plus fréquentés de la région, notamment en raison de la richesse de son mobilier. Bien connu des amateurs de Tintin, Cheverny aurait inspiré à Hergé le château de Moulinsart, résidence du capitaine Haddock. Créé dans les dépendances de la demeure en 2001, un musée interactif est d’ailleurs consacré aux aventures du jeune journaliste. De quoi divertir petits et grands !

 Par beau temps, une longue promenade dans le magnifique parc forestier du château s’impose. Confortablement assis dans une voiturette de golf, aventurez-vous au cœur de ce domaine étonnant où cèdres et séquoias géants semblent tutoyer le ciel. Des balades en bateau sont également proposées sur le canal du parc. Le Val-de-Loire semble bien loin lorsque, voguant sur ces eaux calmes et ponctuées de cyprès chauves, les lieux prennent une allure de mangrove directement importée de Louisiane.

 De retour à la réalité, accordez-vous une pause dégustation à la maison des vins de Cheverny, juste à l’extérieur du château. Une bonne façon de découvrir, dans une ambiance conviviale et ludique, les appellations Cheverny et Cour-Cheverny.

 

 

LE CHATEAU D’ARQUES LA BATAILLE ( 76 HAUTE NORMANDIE) 26 octobre, 2012

Classé dans : CHATEAUX — jcn54 @ 8:19

La construction du château aurait eu lieu entre 1040 et 1045 par Guillaume d’Arques. Quelques années après son édification, Guillaume le Conquérant, neveu de Guillaume d’Arques, assiège le château. La famine fait capituler l’oncle en 1053, après un an d’apre siège. En 1123, le plus jeune fils de Guillaume le Conquérant, devenu Henri Ier roi d’Angleterre, renforce le château d’un donjon carré et d’une muraille. En 1204 Philippe Auguste prend le château de richard Cœur de lion, c’est la dernière forteresse normande qui se rendit au roi de France. Pendant la guerre de cent ans, la citadelle est le lieu de nombreux affrontements. Talbot et Warvick s’en emparent le 27 janvier 1420. 
En 1544 et 1545, le roi François Ier y effectue de fréquents séjours  pour suivre les travaux du bastion d’artillerie de l’entrée du château, avec ses 4 tours renforcées. En 1708, Louis XIV déclare la vieille citadelle « impropre au service », le démantèlement de l’édifice commence. De 1735 à 1771, le château est transformé en carrière, sans autorisation.

En 1792, le monument, bien national, est vendu à Louis Jean Félix Reine d’Arques. En 1836, une bande noire se propose d’en assurer la démolition complète  et d’en revendre les matériaux. Un mouvement d’intérêt pour cette ruine formidable  s’organise autour d’Achille Déville,  Jules Reiset  et sa femme, amateurs passionnés, l’achètent pour lui éviter la destruction. En 1860 des pièces furent aménagées en musée. En 1868 l’Etat devient propriétaire et le classe Monument Historique en 1875. A la débâcle de 1944 les allemands durent se retirer en faisant sauter les munitions, et laissèrent derrière eux un château délabré, avec une maison du gardien complètement détruite.

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