Continuons, si vous le voulez bien, notre visite des espaces consacrés au Japon, pays invité d’honneur de la foire cette année.
Le Samouraï
Le terme de « samouraï » ou « samurai » renvoie à un individu, appartenant à la classe des guerriers, au service d’un seigneur auquel il a prêté allégeance.L’avènement des samouraïs est le résultat d’une longue gestation de l’histoire japonaise (du VIIIème siècle au XVIIèmesiècle). Le temps des samouraïs fut d’une durée plus modeste (du début du XVIIème siècle à 1878).
La vie du samouraï est entièrement tournée vers les arts de la guerre et sa relation envers son maître. Il devait dans ses actes obéir à un code moral très strict nommé « Bushidō » (la voie du guerrier – 武士道). Ce code est tourné vers la loyauté, l’honneur, le sens du devoir et du service, l’endurance et la persévérance. Si jamais un samouraï venait à perdre la face il pouvait retrouver son honneur au travers du seppuku (切腹) (suicide rituel).
Le bonsaï
Un bonsaï, ou bonzaï (prononciation française /bɔ̃zaj/, du japonais盆栽, bonsai, dérivé du chinois 盆栽, pénzāi, « planter, prendre soin de plantes dans un pot »), variation du penjing (chinois : 盆景, pinyin : pénjǐng, « paysage en pot ») est, dans la tradition chinoise, un arbre ou une plante avec un ou des rochers, et, selon la tradition japonaise, un arbre ou une plante dans un pot. Ce mot signifie littéralement une plante (généralement un arbreou un arbuste) cultivée sur un plateau ou dans un pot (盆 bon signifiant coupe ou plateau et 栽 sai, plante); dans la version chinoise, 景 jǐng signifie paysage. Cet arbre est miniaturisé par des techniques de taille particulières, et en ligaturant ses branches. On le rempote régulièrement afin de tailler ses racines internes ainsi que celles qui joignent la surface du pot (le nebari), afin d’en faire une œuvre d’art esthétiqueressemblant à l’arbre dans la nature. Le mot bonsai est prononcé [bon̩sai] en japonais. (Source Wikipédia)
Les mangas
Au-dela de la bande dessinée, le manga est devenu le symbole politique du rayonnement nippon et se décline en séries animées, jeux vidéos, peluches…
Le Japon est bel et bien en passe de devenir un modèle culturel influent à l’international. Le manga exporte avec lui l’image angèlique d’un archipel moderne et exotique, pacifique et écologiste.
Sa capacité à briser les tabous de la religion, sa manière frontale d’aborder la sexualité et le difficulté récurrente de ses personnages à concilier épanouïssement et intégration, en font la caisse de résonnance de ceux qui déplorent le modèle de société occidentale. Bientôt culture officielle enseignée dans les universités (…) le cool japan est devenu un mouvement artistique complet que l’on peut sans mal rapprocher du rock’n roll américain des années 50.
Les estampes japonaises
L’Ukyio-e, l’art japonais de l’estampe, se développe pendant l’ère Edo (1603-1868). Il décline ensuite durant l’ère Meiji (1868-1912) au profit d’un art pictural occidentale.
L’estampe est une « image imprimée sur papier au moyen d’un planche gravée , en bois ou en métal, ou d’un support en pierre » (dictionnaire de l’Académie - 9ème édition)
Le rituel du Thé
Il semble que la cérémonie du thé au Japon ait d’abord été un dada des moines bouddhistes zen. Cette cérémonie appelée Chanoyu consistait à préparer le thé vert, produit alors à partir d’une poudre verte (matcha), laquelle était fort précieuse puisqu’elle servait également à des fins curatives. Les moines faisaient de ce moment particulier une sorte de rituel qui incitait au calme et à la méditation. Ce rite aboutit finalement à la cour de l’empereur où il fut raffiné à l’excès par un Maître du thé. La cérémonie atteignit dès lors des sommets de perfection et devint une tradition incontournable au cœur des coutumes japonaises.Selon un ordre prescrit et rigoureux, le Maître du thé doit procéder à la préparation de la pièce destinée à recevoir les hôtes. Il purifiera à l’aide de linges de soie le service qui contiendra le thé, chauffera l’eau à une température précise, versera l’eau sur la mixture et fera naître dans chaque bol, avec un fouet de bambou, une mousse délicate à la surface du thé et présentera une part égale du breuvage à chacun des invités avec respect et humilité. L’invité devra s’acquitter de sa tâche en buvant le thé avec humilité et respect à son tour et rendre le bol dans la même position qu’on lui aura remit. Il semble même que, selon certaines écoles, l’invité doive, à la dernière gorgée, incliner la tête vers l’arrière et exécuter une sorte de plainte gutturale pour manifester son appréciation de la dégustation. Souvent, à la fin de la cérémonie, le Maître du thé présente les instruments qu’il a utilisé pour préparer le rituel et indique, par la même l’occasion, le nom des artisans qui les ont fabriqués. La cérémonie du thé se déroule normalement dans une modeste maisonnette (cha-shitu) et elle peut se prolonger de 45 minutes jusqu’à plusieurs heures.