Jean Claude's news

"Le moment présent a un avantage sur tous les autres : il nous appartient." (Charles Caleb Colton)

 

LA CHAPELLE DE SAINT-GUENOLE A PLOUGASTEL (29) 20 novembre, 2013

Classé dans : CHAPELLES, EGLISES, CATHEDRALES,LA BRETAGNE — jcn54 @ 9:49

Le Cartulaire de Landévennec mentionne qu’un homme fortuné du nom de Eucat fait don au monastère d’une terre lui appartenant, Lann Eluri. L’homme laisse son nom au village proche, Rozegat. C’est vraisemblablement en ce lieu que les moines de Landévennec construisent un premier édifice, qu’ils dédient au fondateur de leur monastère. La nef de la chapelle actuelle peut être datée du début du XVIe siècle. Une poutre portant la mention de 1514 a disparu lors de la restauration de 1970. Au XVIIe siècle, la chapelle est agrandie par l’ajout du transept et du chœur. La sacristie est ajoutée au XIXe siècle. Le calvaire, érigé en 1654, est déplacé et restauré en 1950. Le pardon a lieu le premier dimanche de mai.

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LA TOUR VAUBAN A CAMARET-SUR-MER (29) 19 novembre, 2013

Classé dans : LA BRETAGNE — jcn54 @ 7:45

Unique dans l’architecture française, la Tour Vauban veille depuis plus de 300 ans sur l’anse de Camaret et l’entrée du goulet de Brest.
Gardienne des côtes d’Armorique, la Tour offre aujourd’hui un témoignage remarquable de l’oeuvre de Vauban en Bretagne.

La situation géographique de Camaret/Mer en a fait de tout temps un port d’escale, abri sûr pour les marins et un enjeu important au plan militaire pour la défense du Pays du fait de sa position stratégique à  l’entrée de la rade de Brest. 

A la fin du 17ème siècle, en guerre contre l’Angleterre et la Hollande, Louis XIV, craignant une action maritime ennemie contre le grand port militaire de Brest, dépêche Vauban en Bretagne en vue de fortifier l’ensemble de la rade. Vauban entreprend alors la réalisation d’une impressionnante série de fortifications : construction de batteries de part et d’autres du Goulet (la batterie de Cornouaille et le fort de Mengant, les batteries de Bertheaume et de Camaret avec la Tour du Sillon de Camaret /Mer).

La construction de la Tour, dont le projet est décidé par Vauban dés 1689 commence en 1693 et s’achève en 1696. Les onze pièces d’artillerie de la batterie basse croisaient leurs feux avec ceux de la pointe du Gouin, des lignes primitives de Quélern et des nombreuses batteries côtières… La tour et sa batterie étaient destinées à protéger le mouillage de l’anse de Camaret et l’accès au port militaire de Brest.

La preuve de sa nécessité et de son efficacité a été faite dés 1694. En effet alors qu’elle n’était pas encore achevée, elle a du faire face à l’attaque d’une expédition anglo-hollandaise le 18 juin 1694 qui s’apprêtait à envahir la Bretagne. Mais avec ses seuls 9 canons de 24 livres de balles et 3 mortiers de fer de 12 pouces, elle défend bien le port et les chaloupes ennemis débarquant sur la grève de Trez Rouz sont aussitôt attaqués par les miliciens et les soldats prévenus de l’attaque. Les assaillants en déroute ne peuvent rembarquer car, la mer baissant, leurs chaloupes se sont échouées. L’ennemi doit virer de bord laissant derrière lui de lourdes pertes.

Pour commémorer ce haut fait Louis XIV  fait graver deux inscriptions : une médaille sur laquelle on peut lire la devise de Camaret-sur-Mer : « Custos orae Aremoricae » (Gardienne du Littoral de l’Armorique) et aussi « Anglis et Batavis caesis et fugatis 1694 » (« Anglais et Hollandais taillés en pièces et mis en fuite 1694 »).

Les fortifications de VAUBAN inscrites au Patrimoine Mondial de l’UNESCO le 7 juillet 2008.

La Tour Dorée de CAMARET-SUR-MER a été retenue parmi les 12 sites majeurs inscrits au Patrimoine Mondial.

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La Tour Vauban est en cours de restauration, afin de réaliser les tranches de travaux requises dans le cadre de l’inscription à l’UNESCO.

Ces travaux font suite à la restauration des escarpes et contre-escarpes réalisée en 2008, et aux travaux de réfection des parements extérieurs. Au terme de ces étapes: la création d’un centre d’interprétation de l’Œuvre de Vauban en Bretagne.

La tranche actuelle de la rénovation concerne les intérieurs, et de ce fait, ne permettra pas d’accueillir le public en 2013.

 

 

DEFENSE DU GOULET DE BREST TOUR DE LA POINTE DES ESPAGNOLS (1812) 18 novembre, 2013

Classé dans : LA BRETAGNE — jcn54 @ 6:41

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CIMETIERE A BATEAUX DE LANDEVENNEC DANS LA RIVIERE DE L’AULNE (PENFRED 29 FINISTERE) 16 novembre, 2013

Classé dans : LA BRETAGNE,RENCONTRES AU HASARD DE NOS BALADES — jcn54 @ 7:54

Une demi-douzaine de coques militaires et civiles vieillissent au cimetière marin de Landévennec, dans les premiers virages de l’Aulne depuis 1858 environ (voir site Arsenaux.fr) . En plein site remarquable, à l’entrée d’une rivière  réputée pour la richesse de sa biodiversité. Peintures écaillées, coques rouillées entreposées là depuis plusieurs années et sans doute pour longtemps, vu le retard accumulé dans le traitement des vieux navires sont parties prenantes du paysage, les coques du cimetière marin ont pris un sérieux coup de vieux. L’endroit est magique, paisible et impressionnant à la fois. La lumière y est étonnante. Le coup d’oeil de la route qui mène à la presqu’île de Crozon, et surtout du fameux belvédère de Landévennec, fait partie des « must » à ne pas manquer en Bretagne.

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Pendant la Seconde Guerre mondiale l’armée allemande utilise les lieux et aménage certains navires. L’un d’eux, l’Armorique, vaisseau-école des Mousses, est sabordé en août 1944.

De réserve de navires en bon état, le site devient cimetière des navires désarmés de la Marine nationale. Comme leurs confrères qui servaient de brise-lames devant le château de Brest ou servent encore devant l’école navale de Lanvéoc-Poulmic, ils attendent ici le chantier de démolition ou l’« océanisation » en haute mer, lors d’exercices de tirs de la Marine nationale.

Le porte-avions Clemenceau n’a pas eu l’honneur de rejoindre Landévennec.

En revanche, après avoir été quasiment vidé de tous ses occupants, le cimetière accueille en août 2006 deux des trois anciens brise-lames qui abritaient le futur « port du Château » de Brest, et qui ont été déplacés afin de permettre aux travaux d’aménagement d’être entamés.

Le croiseur Colbert y est actuellement embossé avec les escorteurs d’escadre ASM Duperré à bâbord et la Galissonnière à tribord, ainsi que le Kometa, l’hydroptère de construction soviétique des Vedettes Armoricaines qui assurait la desserte d’Ouessant en saison.

Le croiseur Jeanne d’arc a rejoint le groupe récemment, ce qui porte à 10 le nombre de bâtiments présents dans le cimetière. La Jeanne ne se trouve pas à Landévennec, elle est toujours amarrée le long de la digue de la rade abri, côté port militaire. Elle est visible depuis la route de la corniche qui longe le port militaire.

 

 

LOCRONAN ( LOKORN ) FINISTERE 15 novembre, 2013

Classé dans : LA BRETAGNE — jcn54 @ 7:02

Haut lieu druidique il y a 2500 ans, c’est de l’ermite Ronan, moine venu d’Irlande au VIeme siècle sur une « barque de pierre », que lui vient son nom. Aujourd’hui encore, ce rite perdure encore sous la forme de la Troménie.
 Dès le XIIIe siècle, les ducs de Bretagne vouant une grande dévotion à St Ronan, héritier du culte païen de la fécondité, sont à l’origine d’une certaine prospérité.
 La richesse s’établit véritablement à partir du XVe siècle avec le commerce de la toile, du lin et du chanvre. Anne de Bretagne accorde à Locronan le titre de « ville » en 1505. Les toiles de Locronan voguent alors sur tous les océans et la cité est prospère. Mais la fin de la navigation à voile et le début de l’industrialisation touche profondément l’économie de Locronan. Le déclin amorcé au XVIIe s’aggrave au XIXe.
 Ce n’est que vers la seconde moitié du XXe que le tourisme redonne vie à la cité de pierre. Cadre idéal pour les tournages cinématographiques, plus de 20 films ou courts-métrages s’y sont déroulés dont « Tess »de Roman Polanski et « Les Chouans  » de Philippe de Broca. Aujourd’hui, blottie contre le flanc de sa montagne noyée de forêts, Locronan dresse ses maisons de granit gris bleuté au pied de la tour carrée de son église.
 Locronan a été classée petite cité de caractère & un des plus beaux villages de France.

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LE CIMETIERE DE BATEAUX A CAMARET-SUR-MER (29) 14 novembre, 2013

Classé dans : LA BRETAGNE — jcn54 @ 8:33

Ici le cimetière des bateaux est pleinement assumé et  n’a jamais  été rejeté loin des regards. Au contraire il est mis en valeur. On y trouve des vieux bateaux de pêches aux abords de la chapelle Notre Dame de Rocamadour et la Tour Vauban.

La première épave que l’on croise est celle du chalutier coquillier le « magellan ». Ce bateau est arrivé sur le sillon le 4 décembre 2002.

 Suit la «Rose des mers » construite en 1954 est destiné à l’origine à la pêche côtière.  Cette pinasse sardinière a été cédée en 2001 à la commune.

 Le destin du « Notre Dame des Neiges » a d’abord été de pêcher la langouste puis transformé pour la pêche au thon et au crabe. Malheureusement, il sera mis au sec sous contrôle gendarmerie maritime en 1993.

Le « Castel Dinn » est le langoustier emblématique de Camaret.  Pour tous il est le témoin de l’épopée langoustière du port.  Le 31 octobre 1998, il radié de la flotte et cédé à la commune. Il sera échoué sur le sillon le 5 novembre 1998.

Le « Maïtena » est un langoustier-thonier d’abord destiné à la pêche au large en Mauritanie. Il est ensuite racheté pour la pêche au crabe. Il est cédé en mars 2001 à la commune.

Le « Rosier  fleuri » est un langoustier à cul carré. Il a été placé sur le sillon en 1962.

« La salle » est un langoustier devenu crabier. Il est définitivement radié pour inactivité en 1985.

Le bateau suivant, appelé le « Dominique » est une pinasse sardinière. Il a été radié en septembre 1994.

Ces huit bateaux sont toujours visibles sur le sillon. Lentement sous l’action des vagues et des tempêtes d’hiver, ils se désagrègent. Ce n’est que lorsqu’ils deviennent dangereux pour les bateaux du port de plaisance que les restes des vieilles coques sont évacuées.

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LES SAVEURS DE BRETAGNE 13 novembre, 2013

Classé dans : LA BRETAGNE — jcn54 @ 8:57

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FONTAINE BRETONNE 10 novembre, 2013

Classé dans : FONTAINES ET LAVOIRS EN FRANCE,LA BRETAGNE — jcn54 @ 1:55

Elle se trouve en venant d’Argol à 2km N du bourg de Saint Nic. Pour arriver à la fontaine il faut traverser une cour de ferme qui se trouve en face de la chapelle.

Cette fontaine est très basse et nichée au fond d’un cours d’eau. Elle est unique dans la région, car en arc de cercle avec une ouverture en anse de panier en plein cintre monolithe, un petit pignon avec rampants surmontés d’une croix, et des murets.

Saint Jean y était invoqué pour la prévention ou l’amélioration des troubles oculaires, mais aussi pour la protection des moutons.

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CHAPELLE NOTRE-DAME DE ROCAMADOURT A CAMARET (29) 7 novembre, 2013

Classé dans : CHAPELLES, EGLISES, CATHEDRALES,LA BRETAGNE — jcn54 @ 4:43

Le choix du nom de Rocamadour, qui n’est pas breton, reste controversé. Un historien du Quercy rapporte que la chapelle fut fondée en 1183 par Guillaume, abbé de Daoulas, et qu’à l’époque elle servait d’étape aux pèlerins revenant par mer du célèbre sanctuaire du Lot. D’autres évoquent un hommage au vicaire général de Quimper, Guillaume Du Buys (1520-1594), originaire de Cahors. L’architecture de la chapelle, bâtie en pleine Renaissance bretonne, est d’une lecture plus claire. La nef est séparée des bas-côtés par des piliers nervurés et des arcs en ogive, deux sont néanmoins de style roman, sur le côté nord. Un arc de décharge isole le chœur, ajouté avec la sacristie entre 1610 et 1648. En 1792, l’inventaire des effets de la chapelle mentionne une chasuble bleue utilisée pour les fêtes de la Vierge, selon une coutume également respectée en Espagne. En 1910, un incendie survient : seuls le clocher et les murs sont épargnés, mais une souscription permet une restauration dès 1911.

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FONTAINE BRETONNE 5 novembre, 2013

Classé dans : FONTAINES ET LAVOIRS EN FRANCE,LA BRETAGNE — jcn54 @ 6:15

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