La dévotion à Notre-Dame des Sept Douleurs, dont la poitrine est percée de sept glaives, remonte au XIVe siècle. La chapelle est totalement reconstruite en 1893, sur un promontoire dominant toute la région du Mené. Une statue de la Vierge, en bois, datant de l’ancienne chapelle, occupe le chœur de l’édifice.
Avec son toit de tuiles rouges, la chapelle Saint-Michel (XVIII-XIXème siècle), restaurée en 1860 par l’ingénieur Raynaud, dénote quelque peu dans le paysage bréhatin où l’ardoise habille toutes les toitures. Sa façade ouest peinte en blanc sert d’amer pour la navigation.
Quand on est insulaire, il faut se débrouiller et trouver des idées… Sur l’île de Brehat, le Moulin à marée du Birlot en est la preuve incontestable… Utiliser la force de la mer pour moudre le grain, tel était l’enjeu !
Construit entre 1633 et 1638, il était la propriété du duc de Penthièvre, seigneur de Brehat et chacun devait y venir moudre son grain. le moulin se complète d’une digue de 140 mètres de long fermant l’anse du Birlot. Son fonctionnement est simple : à marée montante la réserve de 2 hectares s’emplit d’eau, à marée descendante il faut libérer l’eau retenue, par un système de chasse qui actionne la roue et le mécanisme des meules. Des cycles de 6 heures environ rythment le fonctionnement du moulin.
De gros travaux à la fin du XVIIIème redonnèrent au moulin une seconde jeunesse, il continua à moudre jusqu’en 1920, date à laquelle un boulanger vint s’installer important sa farine… L’activité du moulin cessa et son entretien aussi…
Délaissé, abandonné, il ne résista pas à la tempête de 1987 qui emporta ce qui lui restait de toiture…
A partir de 1990, la restauration de ce magnifique ensemble débuta. Doucement au jour le jour, étape par étape, au sou par sou… le petit moulin, carré et trapu pour résister à la force de la mer, seul au bord de l’eau, tenant sa longue digue, a retrouvé toute sa beauté et son ingénieux mécanisme, regardant fièrement le chenal de Kerpont et l’île Béniguet juste en face…
En plein coeur de la forêt de Plénée-Jugon se dresse le monastère Notre-Dame de la Croix Vivifiante, ancienne abbaye de Boquen.
L’abbaye cistercienne de Boquen a été fondée vers 1137 par Olivier II, comte de Dinan. A son apogée, elle abrita une centaine de moines et de convers. Le déclin de l’abbaye se manifeste à partir du XVIè siècle, avec les contraintes de la commende et lors des guerres de la Ligue (1588 – 1598), pendant lesquelles elle pâtit de nombreux pillages. A la veille de la Révolution, seuls le prieur et trois moines l’habitent encore.
En 1790, l’abbaye est vendue comme bien national pour une bouchée de pain. Laissée totalement à l’abandon pendant plus d’un siècle, elle est
transformée en simple carrière de pierre.
En 1936, un moine cistercien nommé Dom Alexis revient à Boquen et prend possession de l’Abbaye. Avec quelques moines, il restaure peu à peu la vie monastique selon la Règle de l’Ordre Cistercien et entreprend la reconstruction des bâtiments (réfectoire, bibliothèque, chapelle,…), l’œuvre d’une vie entière.
Ces efforts vaudront à l’Abbaye d’être classée Monument Historique en 1938.
Les efforts de Dom Alexis sont couronnés lors de la Consécration de l’église abbatiale en août 1965, à laquelle il assiste sur une civière, épuisé par une vie de labeur, en présence d’une foule de personnalités religieuses et civile. Dom Alexis meurt au mois de novembre de la même année.
En Bretagne, dans les Côtes d’Armor, derrière une chapelle…
Hélas, je ne connais pas le nom…
Un p’tit apéro musical improvisé sur la plage de Binic (22)…
Monument en forme de phare construit en granite sur un promontoire rocheux dominant la baie de Paimpol. Il présente une base octogonale sur laquelle est édifiée une tourelle surmontée d’un groupe de la Sainte Famille (Vierge, saint Joseph portant l’Enfant Jésus). La base, qui abrite un autel dédié à sainte Anne, présente un parapet crénelé, tout comme la coursière en encorbellement qui agrémente la tourelle aux deux-tiers de sa hauteur.
Tour dont la bénédiction solennelle fut donnée par monseigneur David le 7 septembre 1873. Positionnée sur une éminence rocheuse, elle a été construite sur un site boisé offert par le maire de l’époque M. Jacob, le coût de la construction ayant été supporté par Madeleine Janoly, pâtissière à Paimpol. Le monument commémoratif sert d’amer pour les marins.
Recherchez aussi :
| L | Ma | Me | J | V | S | D |
|---|---|---|---|---|---|---|
| « juil | ||||||
| 1 | ||||||
| 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 |
| 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 |
| 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 |
| 23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 |
| 30 | 31 | |||||
www.tofik.com |
MANGA |
agbar |
Unblog.fr |
Annuaire |
Signaler un abus
| Toutitest
| randoactu2010
| Le Blog Du Snake
