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DECO 13 décembre, 2010
Le Père Noël…
Origine du mot « crèche »
Dans l’évangile de Luc, l’endroit où est déposé Jésus à sa naissance est désigné par le mot de mangeoire, qui se dit « cripia » en latin, d’où est issu le mot « crèche ». Par extension, la crèche s’apparente à l’étable toute entière. Il semble que la naissance de Jésus ait eu lieu dans une grotte aménagée en étable, comme il en existait beaucoup en Palestine à cette époque.
Dès le IIIe siècle, les chrétiens vénèrent une crèche dans une grotte de Bethléem, supposée être le véritable lieu témoin de la Nativité.
Au Moyen Âge, les pièces de théâtres et les représentations scéniques étaient très appréciées en Europe. Elles étaient en général assez crues, animées et équivoques. Les débordements qui les entouraient étaient incontrôlables. Leur contenu, symbolique, puisait souvent dans les traditions et les rites païens.
Au lieu d’interdire formellement ces pratiques païennes, l’Église tenta de leur opposer des pièces et tableaux vivants qui avaient pour thème principal la naissance du Sauveur selon les données des Évangiles de Matthieu et de Luc.
Ces pièces étaient jouées au cours de la célébration lithurgiques pour la rendre plus présente aux yeux des fidèles et attiser la foi.
Les premières crèches ressemblant à celles que nous connaissons font leur apparition dans les églises au XVIe siècle.
Conscient du pouvoir de ces compositions, les Jésuites réalisent des crèches d’église, notamment à Prague en 1562, qui figurent parmi les plus anciennes connues.
Progressivement les crèches entrent dans le maisons. Elles sont d’abord constituées de petites figurines de verre filé de Nevers, de porcelaine, de cire, de mie de pain ou de bois sculpté.
En France, l’interdiction, faite pendant la Révolutionde présenter en public des scènes religieuses, favorise le développement des crèches domestiques et le commerce des petits personnages parmi lesquels des bergères aux joues roses en costume du XVIIIe siècle.
Puis au fur et à mesure, les crèches s’inspirent de la vie locale. Dans un style naïf, les artisans évoquent des personnages typiques de la région ou du village ou des défunts de la famille.
A partir du XIXe siècle, la crèche provencale devient la plus populaire.
Elle finit par représenter tous les métiers de l’époque en costume local des années 1820 à 1850.
Ces petits santons rappelle la simplicité originelle de la grotte de Bethléem.
Le nom des santonsvient du provençal « santoun » qui signifie « petit saint« .
Les personnages étaient alors façonnés avec de la mie de pain séchée, puis peints à l’huile et au vernis.
Depuis le début du XIXe siècle, les santonniers se transmettent de père en fils leur art populaire dans le respect des traditions.
Appelé aussi arbre de Noël, sapin des fêtes et sapin des réjouissances l’installation dans les foyers et la décoration d’un sapin de Noël est une tradition païenne, christianisée par les Églises chrétiennes au long du Moyen Âge et généralisée à la fin du XVIIIe siècle, associée aux cadeaux de Noël.
Le sapin étant devenu un objet de grande consommation pour le mois de décembre, des plantations uniquement destinées à fournir la demande sont réalisées afin de limiter les coupes dans les bois. Jusqu’à il y a peu, le « sapin » de Noël était dans environ 70 % des cas non pas un sapin blanc (Abies alba) mais un épicéa commun (Picea abies), arbre moins cher et à croissance plus rapide, mais qui garde ses aiguilles moins longtemps que le sapin de Nordmann (Abies nordmanniana), apparu plus récemment sur le marché et qui est en constante progression. Au Canada, la tradition veut que l’on utilise le sapin baumier (Abies balsamea) qui a la propriété de dégager un parfum fort apprécié. Une autre essence est aussi utilisée au Canada, le sapin Fraser (Abies fraseri) qui ne donne aucun parfum mais conserve mieux ses épines que le sapin baumier.
Dans le cadre de la tradition chrétienne, l’arbre de Noël ne doit pas être érigé avant la veille de Noël, c’est-à-dire le 24 décembre et doit être enlevé douze nuits après, pour l’Épiphanie.Dans les faits, les décorations des rues démarrent nettement plus tôt et il n’est donc pas rare qu’un sapin survive jusqu’à la Chandeleur peu de jours avant le début du Carême.
Entre 2000 et 1200 avant JC, on parlait déjà d’un arbre (L’épicéa, arbre de l’enfantement), le jour du 24 décembre, puisqu’on considérait ce jour comme la renaissance du soleil. Les celtes avaient adopté un calendrier basé sur les cycles lunaires. A chaque mois lunaire était associé un arbre, l’épicéa fut celui du 24 décembre. Pour le rite païen du solstice d’hiver, un arbre symbole de vie était décoré avec des fruits, des fleurs et du blé.
En 354, l’Eglise institue la célébration de la naissance du Christ, le 25 décembre, pour rivaliser avec cette fête païenne. Initialement la célébration de Noël se résumait à la messe de la nativité.
Au XIème siècle, l’arbre de noël, garni de pommes rouges, symbolisait l’arbre du paradis. C’est au XIIème siècle que la tradition du sapin est apparue en Europe, plus précisement en Alsace.
On le mentionne pour la première fois comme « arbre de noël » en Alsace vers 1521. Au XIVème siècle, les décorations étaient composées de pommes, de confiseries et de petits gâteaux. A cette même époque, l’étoile au sommet de l’arbre, symbole de l’étoile de Bethleem commença à se répandre. Ce sont les protestants en 1560 qui développèrent la tradition du sapin de noël pour se démarquer des catholiques.
Au XVIIème et XVIIIème siècle apparaissent les premiers sapins illuminés. On utilisait des coquilles de noix remplies d’huile à la surface desquelles des mêches flottaient ou des chandelles souples nouées autour des branches.
C’est en 1738 que Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, roi de France, aurait installé un sapin de noël dans le château de Versailles.
On trouva par la suite de plus en plus d’arbres de Noël particulièrement en Alsace-Lorraine, où existait déjà la tradition du sapin.
La célébration de la Nativitéen Provence garde un caractère de fête religieuse et familiale. Le réveillon de Noël, ne peut se concevoir sans les 13 desserts traditionnels.
La coutume des treize desserts est assez ancienne. On dit qu’elle pourrait avoir pris naissance parmi les membres du « Cremascle », une association marseillaise de la fin du XIX siècle.
Marie Gasquet, née à Saint Remy de Provence vers 1870, a également écrit : » il faut 13 desserts, 13 assiettes de friandises, 12 qui versent les produits de la maison, du pays, du jardin, et la treizième, beaucoup plus belle, remplie de dattes ».
Le félibre Frédéric Mistral, décrit les treize desserts comme « uno sequèlo de privadié requisto » (une quantité de friandises exquises).
On dit aussi qu’à l’origine, ils n’étaient composés que de 12 pains et d’une grosse miche marquée d’une croix.
Quelle que soit l’origine de cette tradition, Les 13 desserts symbolisent, au moment de la Cène, Jésus entouré de ses 12 apôtres.
Elle regroupe aussi différents symboles, comme :
- celui de quatre ordres religieux mendiants,
- la coutume de rompre la pompe à l’huile, en souvenir du « pain rompu » par le Christ. Si on la coupe on est ruiné dans l’année,
- les fruits d’Afrique font référence aux Rois Mages,
- les nougats, blanc et noir, représenteraient le bien et le mal.
Plusieurs associations d’Aix en Provence ont déposé, « pour mettre tout le monde d’accord » une liste « Officielle », en 1998.
Cependant cette coutume étant ancienne, elle varie selon les traditions des villes et villages et ce que l’on peut trouver sur le marché de Noël.
Il doit toutefois y avoir impérativement treize desserts, mais leur choix est assez ouvert Ceux porteurs de symboles doivent bien sûr être plutôt respectés.
Les 13 desserts sont présentés sur une même table, à l’issue du « gros souper », que l’on prend en attendant de se rendre à la messe de minuit. Chaque convive se doit de les goûter tous. Ils sont dégustés accompagnés du vin cuit.
Pâtisserie - pompe à l’huile(ou le gibassié ou la fougasse à Arles). La « poumpo » est à base de fleur de farine, d’huile d’olive, d’eau de fleur d’oranger et de cassonnade. Peuvent figurer également : la galette au lait parfumée au fenouil et au cumin, les croquants aux amandes, les biscotins d’Aix, les oreillettes, les gâteaux aux pignons de pains, les tartes dans le Comtat, les ganses à Arles, les bugnes dans le Queyras.
Confiseries
- Nougat blanc aux amandes (mais aussi aux noisettes, pignons ou pistaches).
- Nougat noir. au miel et aux amandesde Provence
- Cédrats confits (agrume originaire d’Asie de la famille du citron, principalement cultivé en Corse, dont le fruit de 10 à 12 cm de diamètre est ovoïde avec une peau verruqueuse).
- Pâte de coing (ou confiture de coing avec des fruits au moût de raisin).
On peut aussi servir des calissons d’Aix, des melons confits (ou d’autres fruits confits d’Apt), des papillotes, de la confiture de pastèque.
Fruits secs
Ils sont appelés « li pachichoi », les mendiants, en rappel aux ordres religieux et à la couleur des robes portées par ces ordres mendiants :
- noix. Elles représentent l’ordre des Augustins. On peut également mettre des noisettes.
- amandes. Elles représentent l’ordre des Carmes.
- figues sèches. On les fait sécher après les avoir enfilées sur un fil et suspendues pour les consommer l’hiver. Elles représentent l’ordre des Franciscains. une noix ou une amande piquée dans une figue s’appelle le nougat du capucin
- raisins secs. Comme pour les figues, les raisins frais sont suspendus dans les greniers jusqu’à Noël. Ils représentent l’ordre des Dominicains).
Fruits frais
- Poires d’hiver.
- Pommes.
- Oranges (« lis arange ») et/ou mandarines, clémentines.
- Dattes. « li dàti » sur le noyau desquelles on trouve le « O » que l’Enfant Jésus aurait prononcé » en voyant ce fruit pendant la fuite en Égypte. On peut les farcir de pâte d’amande.
Peuvent également partie de la liste : du raisin blanc (variété « servan » qui est un raisin de fin de saison qui se conserve bien), des prunes de Brignoles (ou des pruneaux), le melon de Noël (le vert dit « Verdau » ou le jaune).
On retrouve aussi des fruits locaux comme les arbouses et les sorbes.
Ces desserts sont servis avec du vin cuit, « lou vin « kiue », qui fait référence au vin du Christ, mais également avec du ratafia de cerises et de carthagène.
On peut aussi servir du « cachat » piquant, un fromage fermenté auquel on ajoute souvent de l’eau de vie de marc.
Vous avez maintenant dressé votre table, avec vos treize desserts, alors bon appétit et n’oubliez pas il faut tous les goûter… Vous pouvez même faire un voeu.
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Les toutes premières décorations en forme de boule de Noël étaient constituées de fruits (pommes, oranges …) auxquels on ajoutait des petits motifs en papier et des hosties non consacrées.La boule de Noël multicolore d’aujourd’hui ne rappelle-t-elle pas les fruits des premières décorations ?
En tout cas, il paraît qu’à la suite d’une mauvaise récolte de pommes en Alsace, un verrier de Strasbourg eut l’idée de les remplacer par des boules de verre ! L’idée plut tellement qu’un artisanat se développa.
Dans les années 1830, à Lauscha (Allemagne) on produisait des « kugels » (boules de verre) qui étaient destinées à protéger la maison des mauvais esprits.
Au milieu du XIXe siècle, ce sont les boules de Lorraine et de Bohême qui furent les plus appréciées. Les boules étaient en verre soufflé et peintes à la main.
Quant aux friandises (bonbons, confiseries, fruits secs …) elles ne mirent pas longtemps pour faire leur entrée dans les décorations.Jusque dans les années 1950 c’est l’Allemagne et les pays d’Europe de l’est qui restent le coeur de production des ornements d’art. Les artisans travaillaient de nombreux matériaux comme le verre soufflé, filé, moulé, le métal, la cire et le bois. On fabriquait aussi des petits personnages en coton, des cheveux d’anges métalliques (origine lyonnaise).
La boule de Noël qui décore les sapins est née à Meisenthal en Moselle.
Traditionnellement, on y accrochait des pommes mais en 1858, l’hiver fut si rigoureux qu’il n’y eut plus de pommes. Un artisan verrier eut l’idée pour donner quand même un peu de joie à la fête de créer des boules représentant une pomme et d’autres fruits.
La boule de Noël était née.
Bonne journée de Saint Nicolas aux petits et aux grands!
Il était une fois, il y a bien longtemps, en Lorraine, trois petits enfants qui s’en allaient glaner aux champs. Leurs parents étaient si pauvres qu’ils les envoyaient ramasser les épis qui traînaient sur les chaumes, après la moisson. Mais un jour, les trois enfants perdirent le chemin du village, après avoir sagement glané toute la journée. Égares, la nuit les surprit, et ils commencèrent à pleurer, appelant leur maman.Courageusement, ils se remirent en route, espérant retrouver leur chemin. Ils marchèrent, marchèrent longtemps avant d’arriver en vue d’un village qui leur était inconnu. Une lumière brillait encore à la fenêtre de l’une des maisons.Tremblant de peur, de fatigue et de faim, les enfants frappèrent à la porte. Ils étaient chez un boucher.Boucher, voudrais-tu nous loger ? Nous nous sommes égarés. Nous avons bien faim !
- Entrez, entrez, petits enfants. Il y a de la place, assurément !
Heureux et confiants, les enfants entrèrent. Le boucher leur prépara un repas et les fit coucher sur la paille de la grange. Éreintes, les trois enfants ne mirent pas longtemps à s’endormir profondément.
Mais qui s’avance, se glisse à pas de loup, un grand couteau à la main ? Le boucher ! Il va tuer les trois enfants et les couper en menus morceaux avant de les mettre dans une grande cuve, afin d’en faire du petit salé !
Durant une période de trois ans, personne n’entendit parler des malheureux enfants.
Mais un jour, le grand évêque de Myre, Saint Nicolas, vint un jour à passer par là. Il avait déjà accompli de nombreux miracles, et sa réputation était grande dans toute la région.
Un soir, il s’arrêta dans le village du sinistre boucher, et décida de s’y reposer :
- Boucher, voudrais-tu me loger ?
Entrez, entrez,Saint Nicolas, il y a de la place, assurément.Flatté par une telle visite, le boucher désira se montrer agréable auprès du Saint homme.- Excellence, que faut-il vous servir pour votre souper ? J’ai du rôti de veau excellent, et puis aussi du chevreuil…
- Non, servez moi plutôt du petit salé, répondit Saint Nicolas.Le boucher descendit aussitôt à la cave pour en ramener le petit salé.- Non, pas celui là, s’écria Saint Nicolas, je voudrais de celui que tu as fait , il y a trois ans, et que tu as caché au fond de ton saloir.
Le boucher blêmit, trembla, et tenta de balbutier quelques mots inintelligibles.
Alors, Saint Nicolas se leva, jetant au boucher un regard chargé de colère, et se dirigea tout droit vers les saloir où les trois petits enfants dormaient depuis trois ans dans leur cuve. D’un geste prompt, il souleva le couvercle et traça au dessus d’eux un large signe de croix. Aussitôt, les enfants se dressèrent, miraculeusement rappelés à la vie.
Le premier dit : « j’ai bien dormi »
Le deuxième : « moi aussi »
Le troisième : « je me croyais au paradis. »
Les trois petits enfants purent retrouver leurs parents, sortant sains et saufs de cette aventure.
Ainsi se termine la légende de Saint-Nicolas, vue par les petits enfants de Lorraine…
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